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Ce sujet a été abordé dans de nombreux rapports ; on vous a auditionnés également. Il apparaît qu'on se heurte à une certaine indifférence du ministère de la culture qui ne veut pas s'engager dans cette voie. À plusieurs reprises, il a été proposé de commencer par la création d'un observatoire du spectacle vivant que nous n'avons pas obtenu. Lorsqu'on se tourne vers les collectivités territoriales, des difficultés se posent aussi car chacun veut produire son propre spectacle. Il n'est pas aisé de parvenir à une forme de mutualisation. Le département du Val-de-Marne est tout à fait caractéristique sur ce plan. Une concurrence se crée qui se révèle destructrice. Il n'existe pas dans le...
J'adhère aux propos de notre rapporteur. Je mettrai toutefois un bémol. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas réussi à convaincre l'État au plus haut niveau qu'il n'est pas responsable. Je pense qu'aujourd'hui il y a une réelle volonté politique. Lorsque vous nous dites qu'il n'y a pas de données chiffrées sur le spectacle vivant en France, ou pas assez puisqu'on propose la création d'un observatoire, j'estime que c'est le rôle de l'État de mettre en place ce type d'organisme. J'espère que la frilosité évoquée n'est pas que le fait de la question des intermittents, même si elle y est pour beaucoup. Il faut que notre commission de la culture joue son rôle, en continuant de manière plus persuasive à demander cet observatoire. L'État a une vraie vocation à apporter un certain nombre de réponses,...
... d'un organisme de formation pour les auteurs. Cela me laisse perplexe. Je pense que la formation des publics, notamment scolaires, est un enjeu important, ainsi que la confiance qu'il faut établir entre un lieu de représentation et son public. Comment imaginez-vous que le fonds de soutien pourrait se financer et quelles sont vos orientations pour favoriser la circulation des oeuvres ? Enfin, l'observatoire du spectacle vivant me paraît indispensable et peu compliqué à mettre en oeuvre.
...un vrai problème. Je ne suis pas optimiste sur ce point. La pratique amateur est essentielle, surtout en milieu rural. Ce sont des associations qui s'investissent dans la culture, dans l'animation, dans le lien social. Il y a des spectacles de grande qualité réalisés par des passionnés, souvent en tutorat avec des professionnels. Il faut encourager la mise en place d'un fonds de soutien et d'un observatoire, d'autant que la création de ce dernier n'a pas d'incidence financière majeure.
Vous avez prononcé une phrase qui mérite une nuance. Vous avez évoqué la vitalité du secteur et de l'immobilisme total des structures du spectacle vivant. Je crois que cet immobilisme n'est qu'apparent car beaucoup d'efforts sont faits au niveau local pour faire évoluer les choses. Or nous ne le savons pas car cet observatoire dont on parle n'existe pas. Je pense qu'il est nécessaire. Il faut profiter de la situation relative de crise dans laquelle les milieux culturels se trouvent pour essayer de mettre à plat tout ce qui peut aider à sortir de cet immobilisme que je considère comme apparent. Il faut remettre en cause l'affirmation selon laquelle on ne disposerait pas de données quantitatives. Lorsque j'étais vice-pr...
Est-ce que vous êtes bien conscients de l'ambivalence de la notion d'observatoire ? Pour les collectivités territoriales, notamment pour la cohérence régionale, nous sommes des observateurs, nous savons exactement ce qui se passe pour le spectacle vivant. Si je suis un observateur silencieux, c'est parce que cette ambivalence me dicte ce silence. Je voudrais prendre un exemple. Nous subventionnons le football business à hauteur d'un euro par spectateur. Quand nous sommes en pr...