Interventions sur "navire"

12 interventions trouvées.

Photo de Mathilde OLLIVIERMathilde OLLIVIER :

...tribution des possibilités de pêche, d'utiliser des « critères transparents et objectifs y compris les critères à caractère environnemental, social, économique ». Les quotas de pêche sont décidés au niveau européen, puis répartis entre États membres dans des proportions stables d'année en année Par ailleurs, en France, la répartition des quotas se fait en fonction des antériorités de captures des navires. Si un navire avait 2 % des quotas de merlu, il y a quinze ans, il continuera de disposer de 2 % des quotas de merlus, en 2023 et en 2024. Cela fige le système et permet à des armateurs de concentrer une part de plus en plus importante des quotas, en rachetant des bateaux. Que prévoyez-vous pour intégrer des critères sociaux et environnementaux dans cette attribution des quotas ? Un vadémécum de...

Photo de Annick GIRARDINAnnick GIRARDIN :

...estion des outre-mer et la lier à celle de la recherche et des données scientifiques, avec une inquiétude également sur l'avenir de l'Institut Français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le premier sujet porte sur les sorties de flotte, trop nombreuses dans l'hexagone. J'ai toujours pensé que celles-ci pouvaient répondre aux besoins des territoires en outre-mer, en rendant ces navires plus sobres et en les adaptant aux nouvelles normes. Dans un monde aspirant au développement durable et à une économie raisonnable, cette piste de réflexion doit être abordée au niveau européen. Je déplore vivement de voir des bateaux détruits tandis que l'on cherche des financements pour l'acquisition de navires en outre-mer. On nous annonce un soutien de 30 000 euros à 40 000 euros, jugé insuf...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

J'ai été rapporteur de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord relatif à la coopération sur les questions de sûreté maritime et portuaire s'agissant spécifiquement des navires à passagers dans la Manche, dans la perspective des prochains jeux Olympiques. J'ai ainsi rencontré des opérateurs du secteur, qui m'ont fait part de leur souci quant à l'asymétrie de traitement entre les ports d'État et les autres, s'agissant de l'armement des fonctions régaliennes de l'État en matière de contrôles d'identité comme de procédures vétérinaires. Les ports transmanche qui ne relève...

Photo de Didier MarieDidier Marie :

Où en est le différend entre la France et les Pays-Bas sur la présence de navires-usines dans la Manche, qui détériorent les fonds et captent l'essentiel de la pêche ? La flotte européenne compte 250 navires hauturiers, la flotte chinoise 2 700. Cela appelle une réponse urgente, car la Chine pille les fonds marins au large de l'Afrique et dans l'océan Indien. Il faut une réaction internationale et européenne plus rapide. L'Assemblée nationale a adopté une résolution sur la ...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

On parle peu de la guerre des conteneurs. Le trafic maritime est à l'arrêt depuis la crise du covid. L'année dernière, seulement 35 % des navires sont arrivés en temps et en heure dans les ports européens ; nombreux étaient les navires en attente en mer. A-t-on avancé à ce sujet ? C'est polluant et la Chine ne pouvait plus exporter faute de conteneurs.

Photo de Alain CadecAlain Cadec, rapporteur :

...on en serait difficile, mais pas à ce point ! Si on met de côté les 734 licences de pêche attribuées dès janvier 2021 pour la zone économique exclusive (ZEE), pour se concentrer sur les 6-12 milles de la Grande-Bretagne et les eaux anglo-normandes : 300 licences définitives ont été accordées sur 374 demandées, soit un taux de refus significatif de 20 %. Or, ce sont quasi exclusivement les petits navires français de pêche côtière qui se sont vu refuser des licences, les « moins de 12 mètres ». C'est non seulement injuste, mais c'est tout notre modèle de pêche artisanal, de proximité, et les arrière-pays, qui sont bouleversés. J'en viens à mon analyse de l'impasse actuelle des négociations. Ce sont bien sûr les Anglais qui ont « tiré les premiers », en interprétant le traité à leur manière. L'é...

Photo de Alain CadecAlain Cadec, rapporteur :

Sur cette dernière question : oui, je crois que c'est bien la crise post-Brexit qui a provoqué l'augmentation des prix à laquelle nous assistons. Les navires de remplacement sont souvent ceux de jeunes pêcheurs : ce sont donc les jeunes qui vont se trouver sur le carreau, alors que notre ministre parle d'en former davantage, c'est tout à fait contradictoire... L'Accord conclu le 24 décembre 2020 ne définit pas précisément la notion de navire de remplacement : il aurait peut-être fallu le faire avec des critères précis, les Britanniques ont exploité l...

Photo de Alain CadecAlain Cadec, rapporteur :

En matière de licences de pêche, notre pays est le plus touché par le Brexit, à hauteur de 70 %, même s'il n'est pas le seul. Pour les autres pays, l'impact porte davantage sur de grands navires. Nous sommes les seuls à être aussi affectés pour de petits bâtiments.

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

...s fermer leurs zones de pêche, mais s'ils venaient pêcher chez nous, quelles seraient nos réactions ? Sur l'éolien en mer, ensuite, les Anglais parviennent à atteindre une capacité de 20 gigawatts, sans dommage pour le poisson puisque nous demandons de continuer à accéder à leurs eaux. Enfin, la prudence ne dictait-elle pas, étant donné les difficultés du Brexit, de reporter le renouvellement des navires de pêche ?

Photo de Alain CadecAlain Cadec, rapporteur :

Le parc éolien est important au Royaume-Uni, mais il ne se situe pas dans des zones de pêche. Leurs éoliennes sont implantées surtout en Écosse, côté mer du Nord - alors que la baie de Saint-Brieuc est une zone de pêche, où l'implantation d'éoliennes n'est guère adaptée. Quant au renouvellement des navires, il se fait naturellement, quand le bateau commence à poser des problèmes de sécurité ou de motorisation - et le renouvellement est alors synonyme de continuité de l'activité. Nous sommes dépendants des importations, mais nous n'avons pas de recette miracle, nos compatriotes consomment beaucoup de poissons d'élevage importés d'Asie, et, malheureusement, de saumons d'élevages industriels, c'est...

Photo de Michel CanevetMichel Canevet :

Si l'essentiel de la ressource n'est pas sous contrôle européen, cela attire nécessairement les navires de pêche d'autres pays.

Photo de Catherine FournierCatherine Fournier :

...en avez désormais plus que deux. Est-ce parce que la concurrence est trop vive ? Comment protéger les emplois de nos entreprises françaises ? Le Gouvernement, interrogé sur le sujet lors des questions d'actualité, n'a pas su nous dire si le Margiris était simplement en croisière au large de nos côtes, ou s'il y avait pêché. Or selon vous, les contrôles sont tels qu'ils permettent de savoir si un navire est en pêche ou non, avant même son retour à quai. Comment expliquez-vous cela ?