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...lusieurs années. S'agissant des contraintes conjoncturelles liées au virus H5N1, il les a présentées comme consistant tout à la fois en : - une baisse sensible de la consommation, partout en Europe et donc aussi en France, depuis 6 mois environ, dont l'intensité a varié. Observant qu'elle était de l'ordre de 20 à 25 % fin octobre, avant de se redresser en décembre, avec la commercialisation des volailles festives, puis de se rétracter à nouveau au début de l'année avec la découverte de cas en Turquie, pour reprendre peu à peu, avant de choir à nouveau en février suite à la découverte de nouvelles infections dans les pays frontaliers, puis en France, il s'est félicité de ce qu'elle ait remonté dernièrement, les pertes n'étant actuellement « plus » que de 12 % environ par rapport à mars 2005 ; - ...
...onsidéré. Insistant sur la nécessité pour la filière de se doter d'une véritable interprofession qui puisse établir le lien entre producteurs et transformateurs, voire distributeurs, il a cité l'exemple de la filière foie gras dont la situation s'est nettement redressée après être parvenue à s'organiser. Jugeant que l'épidémie de grippe aviaire pourrait inciter les professionnels du secteur de la volaille à progresser en ce domaine, il a noté que la hausse de la consommation anticipée soutiendrait le rétablissement de la filière.
a estimé indispensable de consulter les professionnels du secteur avant de leur imposer toute contrainte supplémentaire, voyant dans cette nécessité un motif supplémentaire de création d'une interprofession. Partageant son point de vue quant à la grande qualité de la volaille d'origine française, il a regretté que le haut degré d'exigence nationale en matière sanitaire n'ait pas été pris en compte pour relativiser l'impact de la grippe aviaire en comparaison avec des pays où les moyens de détection ne sont pas aussi précis. Appelant à une plus grande valorisation de l'excellence du réseau sanitaire national lors de la commercialisation des produits, il a souligné la n...
...bovine (ESB) n'avait pas empêché un redressement des cours et de consommation de la viande de boeuf du fait de leur faible médiatisation. Rapportant les problèmes rencontrés par les éleveurs de poulets de Bresse, en raison de l'obligation de confinement, il a indiqué avoir organisé dans sa circonscription une sorte de « banquet républicain » rassemblant de nombreux élus autour d'un menu à base de volaille. Considérant que les contraintes pesant sur la production nationale devaient être valorisées auprès du consommateur en termes de qualité, de prise en compte de l'environnement et de respect du bien-être animal, il a regretté le manque de lisibilité quant à la provenance des produits et a préconisé à cet égard un étiquetage plus précis.
...quant qu'il était originaire d'un village de l'Ain proche de celui où se trouvait situé l'élevage contaminé, M. Henri Revol s'est dit profondément choqué et a fait état de la « quasi-révolte » de la population concernée, s'agissant de la façon dont l'administration avait géré la crise sur le plan sanitaire à travers des mesures de quarantaine draconiennes et en interdisant brutalement la vente de volailles sur les marchés avant de l'autoriser à nouveau tout aussi soudainement, sans aucun souci d'explication, ni d'accompagnement psychologique.
a estimé largement insuffisante la prise en compte des petits producteurs de volaille, estimant catastrophiques les conséquences de l'obligation de confinement à l'égard de leurs élevages et craignant que les mesures de soutien ne leur bénéficient que très partiellement.
En réponse aux différents intervenants, M. Dominique Mortemousque a indiqué : - qu'il était effectivement nécessaire d'améliorer l'étiquetage des produits afin de mieux mettre en valeur leur origine nationale ; - que la gestion par les pouvoirs publics de l'information et de la communication lors de la crise aviaire n'avait pas été optimale ; - que le soutien des petits producteurs de volaille était en effet prioritaire et que le ministre en charge de l'agriculture, M. Dominique Bussereau, s'y employait ; - que l'amélioration de la traçabilité des produits constituait le meilleur moyen de remédier à la fragilisation des filières alimentaires du fait des risques sanitaires.