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...s dire mafieux. Il convient d'apporter à la loi les adaptations nécessaires : vos propositions de correctifs seront les bienvenues. Sur la question de la viticulture, je tiens les conclusions du rapport de Jérôme Despey au ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, Bruno Le Maire, pour très réalistes. J'aimerais connaître votre point de vue sur l'organisation des filières. Que pensez-vous de l'idée d'un regroupement par bassin et interprofession, uniquement pour les vins sans indication géographique ? Quel est, enfin, votre point de vue sur la question du financement de la promotion des vins à l'exportation ?
Il s'agit pour vous d'assurer la coordination au niveau national des diverses conceptions de l'agriculture. Mais votre organisation n'étant plus majoritaire aujourd'hui, cela ne vous pose-t-il pas des difficultés pour représenter les différentes sensibilités agricoles ? Pensez-vous que l'Europe puisse apporter un plus à l'agriculture, étant donné les disparités non seulement de production mais aussi sociales en son sein ? Un exemple suffira à les illustrer, celui du prix d'intervention pour le maïs, qu'il a fallu augmenter, tandis que la Pologne se satisfaisait parfaitement du prix plancher. Comment contourner l'obstacle ? Vous avez peu abordé la question de la complexité...
La réactivation d'un observatoire des prix est une bonne chose, car nous produisons aujourd'hui trop cher et le prix est évidemment une variable décisive. S'agissant de la contractualisation, ne pensez-vous pas qu'il faut impliquer la distribution au risque, sinon que le face-à-face entre producteurs et transformateurs n'aboutisse à des contrats peu satisfaisants. Une autre question, plus technique : ne devrait-on pas changer la règle qui oblige un jeune agriculteur à apporter du foncier en adhérant à un Gaec ? Elle rend plus difficile l'installation, alors que les jeunes agriculteurs pourraient to...
La loi ne devrait-elle pas s'appeler « d'adaptation » agricole, plutôt que de modernisation, les agriculteurs s'étant amplement modernisés depuis cinquante ans ? Vous parlez du partage des marges avec la grande distribution, on sait ce qu'il en est pour les fruits et les légumes, la viande ou le lait, mais que pensez-vous de la situation pour les céréales et les oléagineux, qui échappent à cette problématique ? Les céréaliers manifestent aujourd'hui, ils s'inquiètent. Or, même si le principe de la contractualisation est amélioré, ce n'est pas en augmentant le prix de 3 euros la tonne qu'on règlera tous les problèmes. L'observatoire des prix est certainement une bonne chose, tant le prix est déterminant dans la c...
... Moselle aussi bien des territoires ruraux que des territoires urbains en difficulté. Comment développer les filières courtes dans les marchés publics alimentaires ? Comme administrateur d'un groupement de producteurs de lait, j'ai constaté que la marge est très étroite face aux grands groupes, mais avec les filières courtes, on peut faire bien davantage pour les territoires, pour l'emploi. Qu'en pensez-vous ?
...aires achetaient aux producteurs locaux plutôt qu'à de grands groupes, la donne en serait modifiée pour l'agriculture tout entière ! Nous avons conduit de très nombreuses auditions sur ce texte et faisons le constat d'une belle unanimité pour dire que ce projet de loi est inadapté, très loin des attentes des agriculteurs, un coup d'épée dans l'eau : le Parlement doit l'améliorer en profondeur ! Pensez-vous que des amendements sont susceptibles de redonner confiance aux agriculteurs ?