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...rement en France, en raison notamment des difficultés d'exercice du droit au regroupement familial, tandis que d'autres étaient nés sur le sol français. Il a souligné que la plupart étaient ignorants des risques encourus mais éprouvaient des sentiments diffus de peur et de honte. a jugé inacceptable que les valeurs de la République, dont ses dirigeants se prévalent lors de leurs déplacements à l'étranger, et les stipulations de conventions internationales, telles que la convention sur les droits de l'enfant ou la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, soient bafouées dans les établissements d'enseignement. Il a considéré que les enseignants, chargés de transmettre ces valeurs, ne pouvaient pas ne pas réagir lorsqu'ils voyaient les forces de l'ordr...
a indiqué qu'un lycée professionnel parisien comptait une trentaine de jeunes étrangers sans papiers.
s'est interrogé sur le nombre des mineurs étrangers isolés scolarisés.
...nts de son ressort de recenser les élèves dont les parents étaient en situation irrégulière, dans le but de les protéger. Faisant observer que de telles listes pouvaient également être utilisées pour procéder à des reconduites à la frontière, il a souhaité savoir si d'autres recteurs avaient pris de telles initiatives. Par ailleurs, il a jugé schizophrène l'attitude consistant à former des jeunes étrangers pendant des années dans les établissements d'enseignement pour les reconduire à la frontière à leur majorité.
a souhaité savoir s'il était vrai, comme certains l'alléguaient, que les enfants d'étrangers en situation irrégulière étaient plus fréquemment que les autres en situation d'échec scolaire et que leur présence avait pour conséquence d'entraîner une baisse du niveau de l'enseignement.
a souligné que les étrangers en situation irrégulière fondaient de grands espoirs sur l'école, attendant d'elle qu'elle assure à leurs enfants un meilleur avenir que le leur.
a souhaité connaître l'état d'esprit du corps enseignant, dans son ensemble, à l'égard de la situation des enfants d'étrangers en situation irrégulière scolarisés. Elle s'est demandé, d'une part, s'il n'était pas contradictoire de poser le principe de l'instruction obligatoire pour les enfants étrangers âgés de six à seize ans et de reconduire à la frontière ceux qui seraient dépourvus d'un titre de séjour à leur majorité, d'autre part, s'il n'était pas envisageable de réserver à ces derniers un traitement particulier d...