Interventions sur "harcèlement"

5 interventions trouvées.

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol :

Je voudrais faire remarquer que la ministre a récemment mis en place un groupe de travail sur la question du « harcèlement de rue ». S'il est indiqué que ce groupe est composé de parlementaires, dans les faits, on ne compte que des députés. Je pense qu'il ne serait pas inutile de rappeler à la ministre l'existence et l'utilité du Sénat... Il est regrettable que notre institution n'ait pas été associée à cette initiative. Le Parlement ne se réduit pas à la seule Assemblée nationale !

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

À mon tour, je souhaite féliciter notre nouvelle présidente. Je partage tout à fait votre souci d'éviter les doublons et de mutualiser les efforts des différentes instances du Sénat. Pour ma part, j'ai travaillé l'an dernier avec l'AGAS2(*) sur la prévention du harcèlement moral et sexuel au Sénat. Nous nous sommes notamment inspirés de ce qui existe au Parlement européen.

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

Je félicite à mon tour notre nouvelle présidente, en me réjouissant de la continuité qui pourra s'instaurer avec les travaux précédemment réalisés. Pour ma part, j'aurais trois remarques à formuler. D'une part, sur le « harcèlement de rue », il me semble que ce terme est réducteur et qu'il vaudrait mieux parler de « harcèlement dans les espaces publics ». D'autre part, je suis frappée par la lenteur du Sénat à faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes. Je ne peux en effet que déplorer, une nouvelle fois, que les trois postes de questeurs soient occupés par des hommes. Nous devrions exiger qu'il y ait une fe...

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

C'est une excellente proposition ! En ce qui concerne les violences faites aux femmes dans l'espace public, nous pourrions faire un peu de droit comparé et peut-être nous inspirer de ce qui est fait dans les pays nordiques, qui semblent peu touchés par ce que nous appelons le « harcèlement de rue ». Je suggère d'inviter un représentant de l'un de ces pays pour nous en parler.

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Pour aller dans le sens des propos de Laurence Cohen, nous pourrions nous rendre à Saint-Germain-en-Laye, où existe une clinique remarquable spécialisée dans le traitement des mutilations génitales. Je voudrais aussi attirer votre attention sur un récent rapport de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe qui porte précisément sur le harcèlement dans l'espace public, et qui donne une vision globale de la situation dans les différents pays membres.