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...écision en matière d'investissement de l'Etat et des établissements publics et soumettre désormais les projets d'importance à une évaluation socio-économique préalable très poussée et menée de manière indépendante, sous la direction du commissariat général à l'investissement. » Comment comptez-vous assumer ce nouveau rôle ? Le Premier ministre vient, en outre, de vous confier une mission sur la compétitivité des entreprises, « afin de préparer la mise en oeuvre d'actions concrètes d'ici la fin de l'année ». Quels seront les contours de cette mission et son articulation avec les travaux du commissariat général ?
...sation de la recherche a perdu une partie de ses crédits affectés à l'innovation. Assistera-t-on à la même évolution lorsque cette nouvelle banque sera mise en place ? Certaines régions ont du mal à s'imposer comme territoires d'excellence et les appels à projet sont parfois trop ambitieux. Pourquoi ne pas contractualiser directement avec certains territoires ? Le trop grand nombre de pôles de compétitivité ne favorise pas le redressement productif. Certaines SATT sont labellisées, d'autres sont en train de se créer de façon artificielle : quel est l'avenir de ces structures ? Devons-nous nous féliciter des taux d'intérêt négatifs à court terme ?
...es aux schémas départementaux d'aménagement numérique va-t-elle s'accélérer ? Enfin, il ne faudrait pas que les banques classiques se défaussent sur la future Banque publique d'investissement pour tout ce qui concerne le financement de la recherche. Vous allez reprendre les consultations avec les partenaires sociaux mais certains d'entre eux estiment que les charges sociales sont un frein à la compétitivité de nos entreprises. A l'heure de la mondialisation, à quoi sert-il d'investir dans un pays qui n'est pas compétitif ? On peut reprocher au précédent gouvernement d'avoir trop tardé à engager des réformes structurelles, mais ne pensez-vous pas que la compétitivité est un préalable à l'investissement ?
La part des investissements publics dans la dépense nationale est passée de 12 % en 1980 à 10 % en 2000 pour tomber à 7 % aujourd'hui. Pour freiner cette évolution, on a créé le grand emprunt, les pôles de compétitivité et de nombreuses autres structures dont il n'est pas toujours aisé de comprendre la finalité. Vous avez d'ailleurs décidé de vous lancer dans le difficile exercice de la simplification qui ne doit pas faire l'impasse sur la question de la gouvernance. Pour le plateau de Saclay, il n'a pas été aisé de faire asseoir autour d'une même table tous les intervenants pour trouver des solutions équilibrée...