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a fait observer que l'atteinte portée à la dignité de l'image de la personne humaine concernait désormais non seulement les femmes, mais également les hommes et les enfants. Reprenant l'exemple de la marque italienne précédemment cité, et constatant qu'il s'agissait quasiment de la seule marque de vêtements dont les publicités avaient choqué, elle s'est demandé si cet objectif n'avait pas été délibérément recherché.
a estimé que certaines images présentées comme potentiellement choquantes pour des enfants pouvaient également l'être pour des adultes.
a évoqué le problème posé par la diffusion sur Internet d'images dégradantes pour la personne humaine.
Pour sa part, M. Jean-Guy Branger a évoqué un spot publicitaire conçu dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, qui incorpore des images d'une mère battue, par son mari, puis par son fils, qui en vient à imiter son père. Tout en considérant que cette campagne publicitaire devait heurter pour être efficace, il a fait observer qu'elle avait soulevé des controverses.
s'est associée à ces remarques, en estimant que les images utilisées pour de telles campagnes, qui ne constituent pas à proprement parler de la publicité, devaient parfois choquer pour parvenir à leur but. Elle a illustré son propos en rappelant l'exemple de la prévention des accidents de la route, ou encore de l'alcoolisme.
a estimé que, depuis plusieurs décennies, l'évolution de l'image du corps de la femme dans les publicités pour les produits de douche était particulièrement révélatrice d'une tendance à la disparition progressive de toute pudeur. Elle a fait remarquer qu'il en allait de même pour les clips vidéo de certains chanteurs ou chanteuses, dont certains frisent la pornographie. Elle a considéré qu'il serait nécessaire de mettre un frein à ce type de surenchère.
a souligné la difficulté des arbitrages qui doivent être opérés pour la régulation des images publicitaires, dans un secteur particulièrement soumis à des contraintes et à des intérêts puissants et divergents. Au vu de l'évolution du contenu des images diffusées de toutes parts, il a estimé qu'un plafond à ne pas dépasser avait désormais été atteint en matière de décence.
Tout en prenant acte des propos de l'intervenant sur l'existence d'une autorégulation de la part des publicitaires, Mme Gisèle Printz a néanmoins rappelé, qu'à la base, la publicité avait été avant tout créée pour vendre et qu'elle diffusait encore trop souvent une image de femme-objet, traitée comme une marchandise. Elle a ensuite relevé des exemples récents de publicités représentant la femme au foyer comme une « Bécassine ».
...exes ne pourrait pas être recherché dans ce domaine. Elle a également évoqué le rôle de faire-valoir d'un homme joué par certaines animatrices dans des émissions télévisées. Elle s'est ensuite interrogée sur le moment de la vérification des publicités par le BVP, a priori ou a posteriori. Elle a par ailleurs estimé qu'il convenait de ne pas confondre libéralisation des moeurs et dégradation de l'image de la femme, considérant que ce n'était pas forcément la nudité qui était choquante, mais plutôt l'utilisation de certaines postures suggestives. Elle a noté que la diffusion permanente d'images de femmes dotées d'une plastique parfaite tendait à dévaloriser celles, très nombreuses, qui ne correspondent pas à ces « canons de beauté ». A propos des pouvoirs de police du maire, elle a enfin estimé...
Evoquant la vague récente de publicités pour les « seniors », Mme Gisèle Printz a jugé que l'objectif de ces campagnes publicitaires n'était pas non plus de revaloriser l'image des personnes âgées, mais bien de vendre des produits à une clientèle solvable.
...énatrices, il a estimé qu'un certain nombre de publicités utilisaient, de façon parfois plus ou moins pernicieuse, le corps de la femme pour améliorer les ventes. Il a signalé qu'au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, de nombreuses voix féminines s'élevaient contre cette pratique. En conséquence, il a préconisé une vigilance toute particulière à l'égard de l'utilisation de l'image des femmes à des fins commerciales et, tout en reconnaissant que les intérêts en présence étaient particulièrement importants, a souhaité que soit mis un terme aux dérives qui dépassent les limites acceptables.
Puis Mme Gisèle Printz a évoqué les publicités diffusant l'image d'un enfant-roi qui décide, par exemple, du choix de la marque d'automobile achetée par ses parents. Elle a fait observer que la diffusion de telles images était susceptible de contrecarrer les efforts de réhabilitation de l'autorité parentale prônés par ailleurs.
a en revanche évoqué des publicités qui comportent une dimension esthétique et une charge émotive remarquables, fondées par exemple sur la mise en scène d'un regard, et non pas sur des images choquantes.
s'est associée à ce propos, en dénonçant le risque du retour à une morale privilégiant l'image de la femme au foyer, tout en jugeant inappropriées les publicités présentant les femmes dans des postures humiliantes.