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a insisté sur l'importance des coûts de production pesant sur les éleveurs ovins, réduisant substantiellement la rentabilité de la viande ovine au regard d'autres productions, animales comme végétales.
a regretté le manque de soutien à la promotion et à la consommation de viande ovine, ce dont a convenu M. François Prevost.
s'est étonné de ce que la production ovine soit beaucoup moins rentable que toutes les autres productions agricoles, et que la viande ovine française soit parmi les plus chères de l'Union européenne.
s'étant interrogé sur la rentabilité respective des productions viande et lait, M. Philippe Alazard a répondu que la filière laitière se valorisait beaucoup mieux que la filière viande, les éleveurs laitiers étant plus jeunes et mieux formés. M. Jean-Paul Bigard a approuvé, ajoutant que la viande ovine était peu rémunératrice si elle n'était pas valorisée en tant que telle après l'avoir été pour son lait, et que l'Espagne, comme la France, réduisait très fortement sa production.
a pointé un autre paradoxe opposant une viande ovine très chère à la consommation, mais dont le prix à la production n'avait pas évolué depuis vingt ans.
s'est étonné de ce qu'une infime part des acheteurs de viande ovine sache, au contraire de ceux de viande bovine, en différencier les différents types et qualités.
ayant fait remarqué l'absence de viande ovine dans les plats cuisinés, M. Emmanuel Coste a convenu qu'il serait opportun pour la filière d'investir sur ce marché, comme avait su le faire la filière veau.
A M. Charles Revet, qui l'interrogeait sur le cours de la viande ovine, M. Emmanuel Coste a indiqué qu'il était de 5,50 euros par kilo l'été et de 4,80 euros par kilo en ce moment.