Interventions sur "vaccin"

8 interventions trouvées.

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

a observé que plusieurs personnes avaient affirmé devant la commission d'enquête que le risque lié à l'apparition d'un nouveau virus de type H1N1 était qu'il mute et conduise à une deuxième vague meurtrière comme le virus de la grippe espagnole. Quelle était son opinion à ce sujet, en tant qu'immunologiste ? Pensait-il que la vaccination contre le A(H1N1)v aurait pu protéger contre le A(H1N1)v muté ? Une mutation du virus l'aurait-elle nécessairement rendu plus virulent ?

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

a observé que plusieurs personnes avaient affirmé devant la commission d'enquête que le risque lié à l'apparition d'un nouveau virus de type H1N1 était qu'il mute et conduise à une deuxième vague meurtrière comme le virus de la grippe espagnole. Quelle était son opinion à ce sujet, en tant qu'immunologiste ? Pensait-il que la vaccination contre le A(H1N1)v aurait pu protéger contre le A(H1N1)v muté ? Une mutation du virus l'aurait-elle nécessairement rendu plus virulent ?

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

A M. Alain Milon, rapporteur, qui lui a demandé son avis sur un abandon de la vaccination contre le BCG, M. Philippe Kourilsky a répondu que si l'on abandonnait cette vaccination, il faudrait trouver autre chose rapidement. Il a fait part de l'inquiétude des médecins dans les cas de tuberculose résistante aux antibiotiques. a noté que certains doutaient de la rationalité de fonder un plan pandémique sur l'idée que le H5N1 devenu transmissible d'homme à homme serait aussi virule...

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

A M. Alain Milon, rapporteur, qui lui a demandé son avis sur un abandon de la vaccination contre le BCG, M. Philippe Kourilsky a répondu que si l'on abandonnait cette vaccination, il faudrait trouver autre chose rapidement. Il a fait part de l'inquiétude des médecins dans les cas de tuberculose résistante aux antibiotiques. a noté que certains doutaient de la rationalité de fonder un plan pandémique sur l'idée que le H5N1 devenu transmissible d'homme à homme serait aussi virule...

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

a souhaité revenir sur la distinction entre les principes de précaution et de prévention, en rappelant les mots très forts employés par M. Philippe Kourilsky pour qui il aurait été criminel de ne pas se préparer à la vaccination. Si l'on considère ainsi que le Gouvernement s'est bien préparé par l'acquisition de vaccins et par la mobilisation d'un certain nombre de ses services, comment expliquer que les Français n'aient pas répondu en plus grand nombre ? Certes, le message contraire des médecins a eu un effet. Toutefois, dans un premier temps, il y a quand même eu une précipitation vers les centres de vaccination...

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

a souhaité revenir sur la distinction entre les principes de précaution et de prévention, en rappelant les mots très forts employés par M. Philippe Kourilsky pour qui il aurait été criminel de ne pas se préparer à la vaccination. Si l'on considère ainsi que le Gouvernement s'est bien préparé par l'acquisition de vaccins et par la mobilisation d'un certain nombre de ses services, comment expliquer que les Français n'aient pas répondu en plus grand nombre ? Certes, le message contraire des médecins a eu un effet. Toutefois, dans un premier temps, il y a quand même eu une précipitation vers les centres de vaccination...

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

a rappelé que M. Philippe Kourilsky avait affirmé, toujours dans le quotidien La Croix, que l'application à tort du principe de précaution avait entraîné des « décisions inefficaces, pour un coût économique et souvent social élevé ». Tel ne lui semblait-il pas avoir été le cas pour la gestion de la pandémie de virus H1N1 ? Par ailleurs, l'achat massif de vaccins lui a-t-il paru relever du principe de responsabilité et d'altruisme qu'il préconise ? L'échec de la campagne de vaccination est-il un coup porté à l'altruisme ?

Photo de Alain MilonAlain Milon, rapporteur :

a rappelé que M. Philippe Kourilsky avait affirmé, toujours dans le quotidien La Croix, que l'application à tort du principe de précaution avait entraîné des « décisions inefficaces, pour un coût économique et souvent social élevé ». Tel ne lui semblait-il pas avoir été le cas pour la gestion de la pandémie de virus H1N1 ? Par ailleurs, l'achat massif de vaccins lui a-t-il paru relever du principe de responsabilité et d'altruisme qu'il préconise ? L'échec de la campagne de vaccination est-il un coup porté à l'altruisme ?