Interventions sur "docteur"

8 interventions trouvées.

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Comment faire le tri entre les diverses sources de contamination, sachant que les toxicomanes qui se rendront dans les centres d'injection supervisée auront probablement déjà fréquenté des secteurs contaminés ? Ces centres, qui constituent je le rappelle une transgression de la loi, permettront-ils réellement de réduire la mortalité due au VIH chez les toxicomanes ? Docteur François Bourdillon. - La réponse à la réduction des risques doit être multiple et adaptée à l'ensemble des toxicomanes. Certains n'ont pas besoin de salles d'injection ; d'autres, en grande difficulté, nécessitent des lieux où faire halte. J'entends bien qu'il s'agit d'une transgression de la loi mais l'épidémie de VIH a bouleversé les politiques publiques. Je vous rappelle le courage qu'a eu M...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Comment faire le tri entre les diverses sources de contamination, sachant que les toxicomanes qui se rendront dans les centres d'injection supervisée auront probablement déjà fréquenté des secteurs contaminés ? Ces centres, qui constituent je le rappelle une transgression de la loi, permettront-ils réellement de réduire la mortalité due au VIH chez les toxicomanes ? Docteur François Bourdillon. - La réponse à la réduction des risques doit être multiple et adaptée à l'ensemble des toxicomanes. Certains n'ont pas besoin de salles d'injection ; d'autres, en grande difficulté, nécessitent des lieux où faire halte. J'entends bien qu'il s'agit d'une transgression de la loi mais l'épidémie de VIH a bouleversé les politiques publiques. Je vous rappelle le courage qu'a eu M...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

La prise en charge des toxicomanes vous paraît-elle devoir être complétée en France ? Docteur François Bourdillon. - Je le pense. Une animation et un dispositif spécialisé et généraliste me semblent nécessaires. Pour le VIH, les messages doivent s'adresser à l'ensemble de la population, d'autres, plus spécifiques devant être destinés aux populations les plus en difficulté. Je pense que le dispositif de prise en charge spécialisé est aujourd'hui trop peu accompagné pour faire face au nombr...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

La prise en charge des toxicomanes vous paraît-elle devoir être complétée en France ? Docteur François Bourdillon. - Je le pense. Une animation et un dispositif spécialisé et généraliste me semblent nécessaires. Pour le VIH, les messages doivent s'adresser à l'ensemble de la population, d'autres, plus spécifiques devant être destinés aux populations les plus en difficulté. Je pense que le dispositif de prise en charge spécialisé est aujourd'hui trop peu accompagné pour faire face au nombr...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Quelle incidence les salles d'injection supervisées pourraient-elles avoir sur la mortalité et la morbidité ? Docteur François Bourdillon. - En termes de santé publique, la mortalité à court terme est imputable à l'overdose. On est passé de 700 décès avant la mise en place de la politique de réduction des risques à 100 décès après celle-ci. On a le sentiment d'être actuellement sur une phase de plateau. Les quelques salles d'injection supervisée vont-elles contribuer à réduire la mortalité par overdose ? Peut-ê...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Quelle incidence les salles d'injection supervisées pourraient-elles avoir sur la mortalité et la morbidité ? Docteur François Bourdillon. - En termes de santé publique, la mortalité à court terme est imputable à l'overdose. On est passé de 700 décès avant la mise en place de la politique de réduction des risques à 100 décès après celle-ci. On a le sentiment d'être actuellement sur une phase de plateau. Les quelques salles d'injection supervisée vont-elles contribuer à réduire la mortalité par overdose ? Peut-ê...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Que pensez-vous des espoirs de mise au point d'un vaccin ? Docteur François Bourdillon. - Je suis d'une grande prudence dans ce domaine. Il faut poursuivre la recherche mais on est loin d'un vaccin qui protège réellement la population. On disposera peut-être un vaccin thérapeutique avant... La grande révolution réside aujourd'hui dans le traitement comme moyen de prévention. Un traitement bien donné a une aussi grande efficacité qu'un préservatif. Cela élargit...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier, corapporteur pour le Sénat :

Que pensez-vous des espoirs de mise au point d'un vaccin ? Docteur François Bourdillon. - Je suis d'une grande prudence dans ce domaine. Il faut poursuivre la recherche mais on est loin d'un vaccin qui protège réellement la population. On disposera peut-être un vaccin thérapeutique avant... La grande révolution réside aujourd'hui dans le traitement comme moyen de prévention. Un traitement bien donné a une aussi grande efficacité qu'un préservatif. Cela élargit...