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a dit n'avoir aucun lien d'intérêt avec les firmes produisant des produits de santé ou des vaccins, mais avoir lui-même créé une entreprise de biotechnologies incubée dans son laboratoire et destinée à commercialiser des diagnostics sérologiques. Il a indiqué que pour mettre en perspective la question de la pandémie de grippe A (H1N1)v, il articulerait son commentaire avec les conclusions du rapport sur le bioterrorisme dont il avait été chargé en 2003 par le ministre de la santé Jean-François Mattei et la ministre de la recherche Claudie Haigneré sur le bioterrorisme, et dont il avait souhaité élargir le champ à l'ensemble des crises sanitaires d'origine infectieuse, y compris les pandémies grippales. Il av...
... s'était cependant considérablement accrue ces dernières années. Dès que quelque chose de nouveau se produit, on l'analyse avec une rapidité spectaculaire. Ainsi, on a pu faire en trois mois un vaccin contre le SRAS. Cependant, au lieu d'investir dans le développement de ces capacités de réponse nouvelles, la France a choisi de construire des modèles de prédiction mathématiques du déroulement des pandémies, et cela, ce n'est pas sérieux, c'est du Nostradamus. Rien de ce qui s'est passé au cours de cette crise n'était prévisible, que ce soit la plus grande vulnérabilité des personnes âgées de vingt à cinquante ans ou le fait que l'arrivée du froid ferait disparaître le virus. L'absence de grippe saisonnière était également inattendue. Ce qui compte, c'est le « principe de vigilance ». On apprend...
a également insisté sur l'importance de l'adaptabilité des plans de lutte contre la pandémie. Plutôt qu'un plan unique, il serait nécessaire de développer des plans apportant une réponse graduée en fonction du risque. L'idée de créer des centres de compétences est intéressante car elle permettrait d'utiliser les compétences des hommes de terrain susceptibles de réagir à l'évolution des connaissances.
a également insisté sur l'importance de l'adaptabilité des plans de lutte contre la pandémie. Plutôt qu'un plan unique, il serait nécessaire de développer des plans apportant une réponse graduée en fonction du risque. L'idée de créer des centres de compétences est intéressante car elle permettrait d'utiliser les compétences des hommes de terrain susceptibles de réagir à l'évolution des connaissances.
a indiqué que, confronté à des demandes concernant le déroulement d'une attaque virale, il veillait à ne jamais prétendre faire de prévision car aucune certitude n'est possible en la matière, mais à souligner qu'il donnait seulement une opinion. Il a néanmoins été amené à insister, avant même le début de la pandémie, sur un élément très important pour comprendre l'impact du virus grippal et limiter sa létalité. En mars 2009 est en effet parue une étude tendant à monter que les trois quarts des morts attribuées à la grippe espagnole étaient en fait dues à des infections bactériennes. En conséquence, il a recommandé la vaccination contre le pneumocoque et le recours au traitement antibiotique dans les cas de g...
a demandé quels avaient été, dans la lutte contre la pandémie, les avantages relatifs de la campagne pour le lavage des mains et de la vaccination.
a demandé quels avaient été, dans la lutte contre la pandémie, les avantages relatifs de la campagne pour le lavage des mains et de la vaccination.
a jugé que le gaspillage est inhérent à la gestion des crises. Une meilleure allocation des ressources aurait sans doute pu être obtenue en incluant d'emblée les médecins généralistes dans la lutte contre la pandémie.