Interventions sur "notation"

20 interventions trouvées.

Photo de Patrick BorePatrick Bore :

Les agences ont connu un grand succès. Tout le monde utilise leurs notations pour mesurer les risques. Il est vrai que les règlements internationaux ont accentué les phénomènes induits, d'autant que les intervenants sur les marchés et les investisseurs achètent des émetteurs en fonction de leur notation, sans examiner eux-mêmes les risques encourus. Il y a cinq ans, le risque d'Etat dans la zone euro était nul, de même que le risque bancaire. Aujourd'hui, quand vous ête...

Photo de Charles RevetCharles Revet :

Ces notations sont-elles faites à la demande de l'émetteur ou à la vôtre ? La légèreté illustrée par plusieurs problèmes survenus ces dernières années vous a-t-elle conduit à modifier votre relation avec les agences ?

Photo de Charles RevetCharles Revet :

Ces notations sont-elles faites à la demande de l'émetteur ou à la vôtre ? La légèreté illustrée par plusieurs problèmes survenus ces dernières années vous a-t-elle conduit à modifier votre relation avec les agences ?

Photo de Patrick BorePatrick Bore :

...que tous les régulateurs ainsi que les nouvelles règlementations sont basées sur le rating. Or si celui-ci a pu fonctionner pour le secteur industriel auquel un certain nombre de règles statistiques s'appliquent, tel n'est pas le cas pour les risques bancaires ou souverains. Comme l'a dit Eric Le Coz, si j'achète du papier de l'État italien je dois penser à la façon dont je vais le revendre si sa notation est abaissée à triple B.

Photo de Jean-Pierre CaffetJean-Pierre Caffet :

La remise en cause du principe de l'émetteur-payeur, que vous recommandez, peut-elle, au-delà de la solution de conflit d'intérêts, constituer une véritable réponse aux lacunes fondamentales des agences de notation ? Quelles pistes recommanderiez-vous pour régler la question du lien entre notation et réglementation ?

Photo de Jean-Pierre CaffetJean-Pierre Caffet :

La remise en cause du principe de l'émetteur-payeur, que vous recommandez, peut-elle, au-delà de la solution de conflit d'intérêts, constituer une véritable réponse aux lacunes fondamentales des agences de notation ? Quelles pistes recommanderiez-vous pour régler la question du lien entre notation et réglementation ?

Photo de Patrick BorePatrick Bore :

...ns une situation assez passive, tout en sachant qu'il n'étudiera pas tous les émetteurs et procédera à un tri sélectif. Dans la mesure où il y a contradiction entre le souci de l'émetteur concentré sur le court terme et celui des investisseurs à long terme, seuls ces derniers peuvent obliger à une clarification de la méthodologie appliquée aux Etats et aux banques. Si les critiques des agences de notation sur la zone euro ne sont pas injustifiées, l'on peut en revanche se demander pourquoi elles n'ont pas été formulées il y a cinq ans.

Photo de Patrick BorePatrick Bore :

...it pas été conduite à s'endetter autant. Idem pour les ABS qui vont être ingérables. Il y aurait eu un ajustement permanent entre les spreads et le rating. Personnellement, je pensais même que, vu son niveau d'endettement, l'Italie n'entrerait pas dans la zone euro. De même, n'importe quel gérant aurait pu, depuis dix ans, vous parler de la crise immobilière espagnole. Cela s'est-il vu dans les notations ? Non. Nous avons besoin d'une réglementation pour inverser les choses et mettre fin à une situation paradoxale où l'épargne existe mais ne s'investit pas comme il le faudrait.

Photo de Jean-Pierre CaffetJean-Pierre Caffet :

D'après vous, si les agences de notation étaient responsables devant les investisseurs, cela fonctionnerait ?

Photo de Jean-Pierre CaffetJean-Pierre Caffet :

D'après vous, si les agences de notation étaient responsables devant les investisseurs, cela fonctionnerait ?

Photo de Charles RevetCharles Revet :

Nous avons compris qu'avec la mondialisation, il fallait des agences de notation, que le système fonctionnait mal avec des conséquences extrêmement graves, mais qu'elles ne vont pas se réguler d'elles-mêmes. Vous en appelez au législateur, mais que faire et à quel niveau, mondial, européen, ou national ?

Photo de Charles RevetCharles Revet :

Nous avons compris qu'avec la mondialisation, il fallait des agences de notation, que le système fonctionnait mal avec des conséquences extrêmement graves, mais qu'elles ne vont pas se réguler d'elles-mêmes. Vous en appelez au législateur, mais que faire et à quel niveau, mondial, européen, ou national ?

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Cela devrait fonctionner à partir de douze États, le refus de l'un d'entre eux de s'engager dans l'équilibre budgétaire serait un très mauvais signal adressé au marché. Toujours est-il qu'une pièce manque dans ce puzzle : une agence de notation européenne avec une méthodologie différente. Il faudrait aussi changer le fonctionnement de la BCE. Nous ne pouvons pas en rester à l'article 13 du traité sur l'Union européenne. Mais chaque chose en son temps, les Allemands ne nous permettront pas de changer les statuts de la BCE tant que nous n'aurons pas démontré plus de vertu. Je n'ai pas le sentiment que vous, investisseurs, soyez très dem...

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Cela devrait fonctionner à partir de douze États, le refus de l'un d'entre eux de s'engager dans l'équilibre budgétaire serait un très mauvais signal adressé au marché. Toujours est-il qu'une pièce manque dans ce puzzle : une agence de notation européenne avec une méthodologie différente. Il faudrait aussi changer le fonctionnement de la BCE. Nous ne pouvons pas en rester à l'article 13 du traité sur l'Union européenne. Mais chaque chose en son temps, les Allemands ne nous permettront pas de changer les statuts de la BCE tant que nous n'aurons pas démontré plus de vertu. Je n'ai pas le sentiment que vous, investisseurs, soyez très dem...

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou, rapporteur :

Nous avons auditionné avec beaucoup d'intérêt le président de la Coface. Pensez-vous que celle-ci pourrait être une agence de notation, bénéficiant de surcroît d'un background structuré et renforcé ?

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou, rapporteur :

Nous avons auditionné avec beaucoup d'intérêt le président de la Coface. Pensez-vous que celle-ci pourrait être une agence de notation, bénéficiant de surcroît d'un background structuré et renforcé ?