Interventions sur "agences de notation"

5 interventions trouvées.

Photo de Marie-Hélène Des EsgaulxMarie-Hélène Des Esgaulx :

Monsieur Cailleteau, vous dites qu'il ne sert à rien de réglementer. Mais les agences de notation ne sont-elles pas en partie responsables de la crise financière actuelle ? Sans la crise, on ne parlerait pas d'elles. Peut-on les considérer comme de simples prestataires de services ? Je peux le comprendre lorsqu'il s'agit de noter des entreprises, mais la dette souveraine, n'est-ce pas tout autre chose ? Monsieur Veverka, j'ai entendu dire de mon côté que le modèle économique des agences de n...

Photo de Christian NamyChristian Namy :

Les agences sont des accompagnateurs. Les responsables politiques les sollicitent pour accompagner leur politique de développement. Président de conseil général, aurais-je pu faire les mêmes choses si j'avais eu la chambre régionale des comptes en face de moi ? Je ne le pense pas. La démarche des agences de notation n'est pas facile. Les conséquences des mots employés sont considérables. C'est une gymnastique intellectuelle !

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

Je suis plutôt favorable aux agences de notation, mais je constate que certains actionnaires de Standard and Poor's et ceux de Moody's sont les mêmes...

Photo de Marie-Noëlle LienemannMarie-Noëlle Lienemann :

...péen. Que fait la Chine ? Y a-t-il des écarts de notation entre les agences chinoises et les autres ? Avant l'entrée de la Grèce dans l'euro, dès 1997-1998, un premier rapport au Parlement européen et à la Commission européenne était très réservé, puis on a envoyé je ne sais quels spécialistes qui ont estimé que les comptes de la Grèce lui permettaient de rejoindre l'euro ; quel a été le rôle des agences de notation dans ce diagnostic ?

Photo de Charles RevetCharles Revet :

... que les agences aient eu les moyens nécessaires. Mesurons les conséquences que peuvent entraîner de telles décisions, par exemple sur le crédit à la consommation, lorsque les taux doivent augmenter. Il faut mettre en place un système crédible et solide pour éviter les dérapages, à partir d'un cahier des charges a minima. Est-ce à dire qu'il faut organiser la transparence, de telle sorte que les agences de notation aient les moyens d'appréhender la réalité ? Le législateur peut-il intervenir pour mettre en place un cadre de vérité ?