Interventions sur "agence"

10 interventions trouvées.

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou, rapporteur :

Les agences de notation sont comme des médecins dont les diagnostics ne seraient pas soumis au secret médical, alors qu'elles peuvent commettre des erreurs considérables, comme sur les subprimes, Lehman Brothers ou Enron, dont les conséquences ne sont pas assumées par elles mais par l'ensemble de l'économie et des Etats. Nous avons besoin d'un antidote. Dans la mesure où vous repoussez l'idée d'une agence e...

Photo de Charles RevetCharles Revet :

J'ai été proprement ahuri d'entendre que les notations des agences faisaient intervenir une telle part de subjectivité. C'est extrêmement grave au regard des conséquences de ces décisions, comme l'illustre le cas de la Grèce. Je ne sais pas s'il reviendra au législateur français ou européen de prendre des dispositions en la matière mais on ne peut pas laisser les agences continuer à travailler dans ces conditions. Serait-il au moins envisageable qu'on les oblig...

Photo de Marie-Noëlle LienemannMarie-Noëlle Lienemann :

Quelles relations entretenez-vous avec l'agence chinoise ? Qui, à vous entendre, a encore confiance dans les agences de notation, certains spécialistes indiquant même que la France pour les CDS serait classée comme l'Irlande ?

Photo de Marie-Noëlle LienemannMarie-Noëlle Lienemann :

Quelles sont les principaux partenaires de la dette française ? Si l'on excepte les agences, avec qui peut-on discuter du risque souverain ? Enfin, avez-vous une stratégie de lobbying visant à contrer le discours général très défavorable aux Etats ?

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

En 1854 déjà, Edmond About disait que la Grèce était en faillite... Comment verriez-vous l'organisation d'une agence de notation européenne, privée et indépendante ? Enfin, la fixation d'une date pour les notations de dettes d'Etat n'alimenterait-elle pas la spéculation ?

Photo de Marie-Hélène Des EsgaulxMarie-Hélène Des Esgaulx :

Si la réglementation a son importance, reste à savoir comment elle sera appliquée. Aussi, au-delà du contrôle de la méthodologie, ne serait-il pas nécessaire de mettre en place une véritable supervision des agences comme cela existe pour les commissaires aux comptes, cette mission pouvant être confiée à une institution supranationale ? Cela me semble indispensable au vu des conséquences considérables que peuvent avoir les décisions sur une dette souveraine, bien plus encore que sur une entreprise, ainsi que de la plus grande subjectivité dont il est fait montre dans ce cas.

Photo de Michel BersonMichel Berson :

Les échanges avec les agences pendant les 12 heures précédant la publication du communiqué sont-ils l'occasion d'un débat contradictoire susceptible d'infléchir la décision envisagée ?

Photo de Jean-Pierre CaffetJean-Pierre Caffet :

... tout en comprenant l'émotion suscitée par la dégradation de la note de la France, on peut s'interroger sur son impact réel au vu des conditions toujours favorables dans lesquelles le Trésor français continue de se financer. Le spread de taux avec l'Allemagne existait avant la dégradation ; il ne s'est pas passé grand-chose après. Dans le même ordre d'idées, la crise aurait-elle été évitée si les agences avaient alerté plus tôt sur les subprimes ? Au final, ne surestime-t-on pas l'impact des décisions de notation ?

Photo de Michel BersonMichel Berson :

Ayant été confronté à ce type de situation en qualité de président d'un conseil général, je me rappelle que les discussions menées pendant les 12 heures avec l'agence avaient permis de modifier le contenu du communiqué...