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Quelles sont vos prérogatives pour faire appliquer le droit ? La grande majorité de vos interventions est liée à des difficultés avec l'administration ; n'y a-t-il pas un recoupement avec le Médiateur de la République ? Ensuite, à Mayotte, quelles missions avez-vous remplies ? Quelles ont été vos difficultés ?
Je reviens aux problèmes de financements à Mayotte. La perte irrévocable d'une partie du montant initial de l'enveloppe est très inquiétante compte tenu des besoins considérables. Les Mahorais ne sont pas en mesure d'établir des dossiers cohérents. La métropole va-t-elle les aider à monter ces dossiers ? Une partie des 250 millions d'euros pourra-t-elle être utilisée en dépenses de fonctionnement ? Le coût, en métropole, d'un mineur étranger isol...
Pourquoi a-t-on mis autant de temps pour réagir aux propos monstrueux du recteur de Mayotte sur les femmes mahoraises ? Ce recteur a été muté en avril 2012 seulement, alors que ses déclarations datent de 2011 ! D'autre part, ne craignez-vous pas une fuite en avant sur la situation de Mayotte ? Les questions d'école, de santé et de sécurité paraissent insolubles ! Quelle coopération responsable et efficace pourrait-on avoir avec l'État comorien ?
On parle des conséquences mais pas des causes. À Mayotte, les causes de la situation désastreuse concernent l'immigration. Il faut régler la question des relations économiques avec les Comores, créer un espace de libre circulation maîtrisée et réduire le différentiel des niveaux de vie pour que l'immigration se tarisse. Par ailleurs, comment répondre à la demande de droit des Mahorais ? Il existe un droit illégal : celui des personnes en situation irr...
Est-il possible de faire appel, pour répondre à la situation des enfants abandonnés par les Comoriens à Mayotte, au bénévolat, au service civil et aux collectivités territoriales métropolitains ? Les métropolitains n'ont pas conscience de ces problèmes.
Nous avons une conception unitaire de la République qui se heurte à la réalité. Je crois qu'il faut marquer des étapes pour aligner la réalité outre-mer sur notre état juridique. À Mayotte, l'état civil n'existait pas. On ne peut pas passer du jour au lendemain d'un modèle de société à un autre. La République française doit permettre un étalement dans le temps, et des adaptations, sur notre système de lois et règlements. C'est vrai pour beaucoup de départements d'outre-mer, et c'est criant pour Mayotte. Je n'ai pas le sentiment que notre République y soit prête.