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Pourquoi la bonne anticipation observée en novembre 2011 n'a-t-elle pas pu se vérifier aussi lors des inondations de juin 2010, au cours desquelles la moitié des véhicules du SDIS se sont retrouvés pris par l'eau, la mobilisation d'hélicoptères ayant été le fait du préfet du Var lui-même, et non du dispositif que vous nous avez exposé ? Il me semble difficile de comparer les deux inondations ; de fait, l'épisode de 2011 présente l'avantage d'entrer dans les modèles. A ce titre, pouvez-vous nous en dire davantage sur les différences qui séparent les deux événements ?
Pourquoi la bonne anticipation observée en novembre 2011 n'a-t-elle pas pu se vérifier aussi lors des inondations de juin 2010, au cours desquelles la moitié des véhicules du SDIS se sont retrouvés pris par l'eau, la mobilisation d'hélicoptères ayant été le fait du préfet du Var lui-même, et non du dispositif que vous nous avez exposé ? Il me semble difficile de comparer les deux inondations ; de fait, l'épisode de 2011 présente l'avantage d'entrer dans les modèles. A ce titre, pouvez-vous nous en dire davantage sur les différences qui séparent les deux événements ?
... et les maires, plutôt que de considérer que les ordres viennent d'en haut et qu'il faut les appliquer ? Je suis également dubitatif sur les PCS, qui consistent en une liste de consignes à appliquer. Pour moi, la culture du risque ne veut rien dire, la conscience du danger ne pouvant résulter que de l'expérience d'un risque perçu comme proche parce qu'itératif. J'en veux pour preuve que dans le Var, jusqu'à ces dernières années, lorsque vous organisiez une réunion sur les feux de forêts, la population y participait, ce qui n'était pas le cas si vous souhaitiez parler d'inondations.
... et les maires, plutôt que de considérer que les ordres viennent d'en haut et qu'il faut les appliquer ? Je suis également dubitatif sur les PCS, qui consistent en une liste de consignes à appliquer. Pour moi, la culture du risque ne veut rien dire, la conscience du danger ne pouvant résulter que de l'expérience d'un risque perçu comme proche parce qu'itératif. J'en veux pour preuve que dans le Var, jusqu'à ces dernières années, lorsque vous organisiez une réunion sur les feux de forêts, la population y participait, ce qui n'était pas le cas si vous souhaitiez parler d'inondations.
Je reste un peu sur ma faim. De fait, il me semble nécessaire de distinguer deux types de situation ; certains risques - les inondations à Nîmes et les incendies dans le Var - font partie du paysage ; d'autres sont inouïs, la mémoire s'en est presque effacée. On n'avancera pas tant qu'on confondra les deux. En outre, le mot « formation » peut désigner des notions extrêmement différentes. Habituellement, il désigne une transmission de savoirs, mais il faut aussi développer l'aptitude à réagir face à une situation inconnue. Faire prendre conscience du risque encouru o...
Je reste un peu sur ma faim. De fait, il me semble nécessaire de distinguer deux types de situation ; certains risques - les inondations à Nîmes et les incendies dans le Var - font partie du paysage ; d'autres sont inouïs, la mémoire s'en est presque effacée. On n'avancera pas tant qu'on confondra les deux. En outre, le mot « formation » peut désigner des notions extrêmement différentes. Habituellement, il désigne une transmission de savoirs, mais il faut aussi développer l'aptitude à réagir face à une situation inconnue. Faire prendre conscience du risque encouru o...
La situation évolue dans le Var, avec le système satellitaire, qui maintiendra les télécommunications quelles que soient les circonstances.
La situation évolue dans le Var, avec le système satellitaire, qui maintiendra les télécommunications quelles que soient les circonstances.