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Merci. Vous avez fait les mêmes constats que nous sur les faiblesses des agences de notation : je me sens presque inutile... Il est assez rare qu'une institution financière se mue en organisation de bienfaisance ! Les agences de notation ont été incapables d'anticiper les catastrophes financières, puis économiques, que nous avons connues. Or dans le même temps, elles sont devenues un passage obligé. Intellectuellement, c'est un paradoxe monstrueux ! Votre objectif me semble sain, mais ...
Quel modèle économique retenez-vous : le modèle investisseur-payeur, qui permet de réduire les conflits d'intérêt, ou le modèle émetteur-payeur ? Où en êtes-vous ? Votre activité recoupera-t-elle celle des agences de notation existantes ? Noterez-vous les États, mais aussi les entreprises et les produits structurés ? Enfin, quelles seront les principales différences entre vous et les agences de notation existantes en matière de méthodologie ?
Couvrirez-vous le même champ que les agences de notation existantes : entreprises, produits structurés, États ? La fondation Bertelsmann, quant à elle, se propose de ne noter que les États.
Si votre projet se concrétise, il ne vous vaudra pas l'affection des agences de notation ! J'en viens à la notion de responsabilité. Les agences américaines, invoquant le premier amendement de leur Constitution, qui garanti la liberté d'expression, et disent ne donner qu'une opinion. Cette réponse ne satisfaisant plus le monde politique, la loi Dodd-Frank a essayé d'encadrer les agences de notation en introduisant cette notion de responsabilité. Quand vous formulerez vos jugements, ...
Je suis surpris par vos propos. Pourquoi avoir laissé prospérer les subprimes, caricature suprême des dégâts causés par les agences de notation, tant aux épargnants qu'à l'économie mondiale ? Autre exemple, l'erreur de manipulation de Standard and Poors à l'origine de la brève dégradation de la note française il y a six mois. Avec l'esprit un peu mal tourné, on peut facilement imaginer des collusions entre celui qui envoie la note et tel spéculateur intéressé à parier sur l'augmentation des taux d'intérêt des bons du Trésor... Enfin, un ...
... de l'investisseur. Ne doit-on pas envisager une responsabilité d'intérêt public ? Aux législations, dans ce cas, d'en définir les termes, par exemple au niveau européen. S'agissant du risque de disparition totale d'une agence, d'une sanction si forte qu'elle conduit à la disparition, n'oublions pas le caractère préventif de la sanction. Enfin, vous nous expliquez qu'en cas de disparition des agences de notation, la gestion du crédit reviendrait plus cher. Or, on a constaté que, lorsqu'une agence dégradait un Etat, le taux des emprunts qu'il émettait ne variait pas forcément à la hausse. En quoi la disparition des agences de notation serait-elle dramatique ?