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Il me paraît opportun de commencer par la question de la fabrique des programmes de l'éducation nationale, souvent source de tensions. L'éducation nationale a alterné entre l'externalisation (ce fut le temps du Conseil national des programmes duquel notre collègue, Jacques Grosperrin, démissionna), puis en 2008, la ré-internalisation confiée pour l'essentiel à l'Inspection générale de l'éducation nationale, qui a été très critiquée et en est ressortie très affaiblie, d'où la création en 201...
...le de consacrer une voire deux journées complètes par semaine à cette fabrique des programmes. La tâche est particulièrement ardue lorsque l'on n'est pas du métier, même si la présidente est bienveillante et attend principalement de nous un regard extérieur. Je précise que les députés ne participent d'ailleurs plus aux réunions. Pour ma part, je me suis principalement intéressée aux programmes d'éducation civique et de français, avec des moments très techniques où il est difficile de participer, et des moments plus intéressants où on a l'impression de pouvoir apporter sa pierre à l'édifice. Je n'ajouterai rien aux propos de Max Brisson sur ce travail à marche forcée auquel nous avons assisté. L'actualité du CSP pour 2020 est également chargé : le changement climatique, la biodiversité et le dévelo...
...mme aujourd'hui, trois sénateurs et trois députés. Je précise d'ailleurs que les députés n'étaient déjà pas très présents. Les réflexions menées étaient intéressantes mais parfois décalées par rapport aux attentes des enseignants qui sont, comme l'a fait remarquer M. Stéphane Piednoir, les premiers intéressés. J'avais d'ailleurs proposé à l'époque que l'on consulte davantage les inspecteurs de l'éducation nationale pour tout ce qui concerne le primaire et qu'un panel d'enseignants nous donnent leur avis. Nous avions réalisé ce travail : 50 000 enseignants avaient répondu. Cela nous avait permis de présenter l'avis des enseignants dans un document synthétique de quatre pages. Par ailleurs, j'estime que le CSP, à l'instar du Cnesco (Conseil national d'évaluation du système scolaire), devrait être i...
...vaudée que les professeurs n'y croient plus et donc ne participent plus, ou s'ils participent, c'est sous conseil syndical avec des positions stéréotypées. La question de la consultation des professeurs dans l'élaboration des programmes doit donc être reposée. Deuxièmement, les textes de 2013 ne prévoyaient pas l'indépendance du CSP. Et les tensions entre le CSP et le cabinet du ministre de la l'éducation existent depuis toujours. Enfin, sur les programmes d'histoire, aujourd'hui, la société ne dit plus à l'école ce qu'est l'histoire enseignée. Or, à l'époque, c'est bien la nation qui disait clairement ce qui devait être enseigné.
...FE, a été créée en 1990 par la loi de Beaucé et a pour mission de structurer le réseau des écoles françaises à l'étranger et de donner un statut à leurs personnels. Elle est sous tutelle du ministère des affaires étrangères. Elle gère trois types d'établissements : les établissements en gestion directe, les établissements conventionnés et les établissements partenaires. Tous sont homologués par l'éducation nationale. Les personnels se divisent en trois catégories : les expatriés (principalement des personnels de direction et d'encadrement), les résidents qui peuvent aujourd'hui être en poste maximum six ans dans une école française à l'étranger, et les recrutés locaux, titulaires ou pas de l'éducation nationale. L'agence est également chargée du pilotage du réseau qui est en expansion aujourd'hui...