3 interventions trouvées.
Elle montre que quelques mois après les Assises, l'AERES a su se tenir à l'écoute. Vous avez proposé des évolutions quant à la méthodologie de l'AERES ; à quoi pensez-vous ? Quelques précisions, également, sur la composition de l'Agence seraient éclairantes pour les sénateurs ici présents. Vous avez fait état de différences d'appréciation entre chercheurs et organismes de recherche d'un côté, universités de l'autre. Le fait est que les universités ont tout à gagner à votre évaluation, dès lors que celle-ci prend appui sur l'autoévaluation et débouche sur des préconisations qui peuvent être un moteur de progrès, à l'heure où les universités doivent s'interroger sur leur gouvernance, la gestion de leur patrimoine et de leurs ressources humaines. Sac...
Il est toujours intéressant de confronter le point de vue macropolitique au vécu de terrain, et c'est pourquoi j'ai interrogé sur les évolutions de l'AERES les chercheurs que je côtoyais il y a un an. Ces collègues considèrent que l'Agence voit ce que l'on peut voir en quelques jours. Ils m'ont alertée sur le fait qu'en amont de ses visites se met en place tout un marché tenu par des officines qui vendent des prestations pour y faire bonne figure. Outre que le recours à de tels services coûte cher, il déforme la réalité. Un exemple. La réforme de l'université a eu...
...bilité analytique ? Que peut-on faire ? Les universités ont-elles les moyens de connaître leur parc immobilier, d'évaluer leurs besoins de rénovation, de reconstruction, de mise aux normes, pour éclairer leur choix quant à la reprise de propriété ? Comment peuvent-elles obtenir ces informations ? Leur faut-il en passer par des prestataires extérieurs ? Comment rendre l'évaluation des enseignants-chercheurs plus pertinente, pour remédier aux problèmes rencontrés ? Les évaluations individuelles doivent-elles relever de la seule compétence du Conseil national des universités (CNU) ?