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...tres tentatives de fraude ? Enfin, le consommateur se laisse guider par les prix et se montre sensible aux promotions. S'il est soucieux de la qualité de son alimentation, l'étiquetage n'est pas toujours clair pour lui. Cette crise est l'occasion de montrer la qualité des produits des petits producteurs qui vendent directement. Accordons-leur une place plus importante dans le contrat de filière agroalimentaire.
La filière agroalimentaire représente un chiffre d'affaires de 140 milliards d'euros, 10 000 entreprises et 400 000 salariés. Ne l'oublions pas. Le Gouvernement a bien géré la crise, avec discernement pour ne pas jeter l'opprobre sur toute la filière, tout en cherchant à élucider une fraude susceptible de discréditer le travail de tous. La suspension de l'agrément devait être décidée et la justice saisie. Pour rétablir ...
...occasion d'un emballement médiatique sans doute excessif car, à la différence de l'affaire de la vache folle, elle ne soulève aucun problème sanitaire. La viande de cheval n'est pas un poison ! Cette fraude soulève en revanche la question de la complexité des circuits, échappant au contrôle des autorités : on se croirait dans une crise financière. La France tient une grande place dans l'industrie agroalimentaire : peut-elle agir pour simplifier ces circuits et renforcer notre connaissance de leurs rouages ?
Les pouvoirs publics ont sans conteste apporté les réponses appropriées au problème. Élargissons le champ de notre réflexion en replaçant l'industrie agroalimentaire au coeur de la stratégie de réindustrialisation de notre pays - industrie qui résume d'ailleurs ce qu'est ce pays : la culture gastronomique, l'agriculture de nos territoires, le savoir-faire de nos industries. Des réponses sont à apporter aux consommateurs d'abord, en matière de traçabilité et de transparence. Sans tomber dans le consumérisme : nous savons que chaque ministre de la consommation ...
On entend parfois parler de minerais pour le lait ou la viande. C'est surréaliste, et en dit long sur notre approche du système agroalimentaire. Le secteur coopératif est mis en cause par cette crise. Il ne faut pas généraliser, mais le coup est dur pour ceux qui voyaient là un secteur prometteur, que l'on définissait comme la rencontre d'une confiance et d'une conscience...
Je suis dans l'agroalimentaire depuis 45 ans. Je crois pouvoir dire que la crise a été bien maîtrisée. Notez toutefois que la famille Spanghero n'est plus propriétaire de l'entreprise depuis plusieurs années, puisque la coopérative Lur Berri a racheté la marque en 2009. Premier problème : la chute du nombre de bovins et d'ovins dans notre pays. Les 4 milliards versés au Royaume-Uni depuis 1984 servent à ramener des bestiaux p...
Je félicite à mon tour les ministres pour leur réactivité dans cette affaire. En l'occurrence, il s'agissait d'une tromperie, et non d'une mise en danger. Rétablir la confiance suppose d'abord de rappeler que notre industrie agroalimentaire est l'une des plus sûres au monde. Elle assure davantage la sécurité des personnes qu'à l'époque où tout le monde faisait la cuisine à domicile. L'industrie américaine ne tient pas la comparaison. Soyons-en fiers. Mais ici comme ailleurs, nous devons monter en gamme, et assurer une traçabilité parfaite au consommateur. Nous devons en outre lutter contre l'idée que les plats préparés peuvent être ...
Nous assistons impuissants au procès fait à l'agroalimentaire et aux coopératives. L'affaire qui nous occupe fournit le prétexte à des débats destructeurs. Je soutiens la recherche des responsables. Ma certitude, c'est qu'il y a un enchevêtrement de responsabilités. Ne cédons pas à la facilité de désigner le responsable le plus visible. Je suis stupéfait par le nombre de chevaux abattus en Roumanie. Rentrons finement dans le dossier. Les marges de l'agroa...