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...ison entre Jean Moulin et le général Delestraint, ou encore Raymond Aubrac, les témoins directs de cette période se font de plus en plus rares. La préservation de cette mémoire et la transmission des valeurs pour lesquelles tant de femmes et d'hommes se sont battus revêtent une importance particulière. La proposition de loi de Jean-Jacques Mirassou ne peut que faire consensus. La création d'une journée nationale de la Résistance s'inscrit dans la continuité des initiatives prises depuis le début des années 2000, par des gouvernements de tous bords politiques, pour enrichir le calendrier mémoriel national et consacrer le devoir de reconnaissance de l'Etat envers celles et ceux qui l'ont servi ou qui ont été les victimes des politiques discriminatoires qu'il a pu mener. Comment nier le rôle esse...
Notre groupe se satisfait de l'inscription de cette proposition de loi à l'ordre du jour. Guy Fischer avait déposé un texte analogue en 2007, de même que, en octobre 2012, le groupe communiste à l'Assemblée nationale. Nous nous situons bien dans un consensus. Cette journée est très importante pour la mémoire des Françaises et des Français. Elle a marqué l'histoire de la Résistance et de la France libre. Il est indispensable de transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants les valeurs de liberté et de démocratie qu'elle symbolise.
...accord avec Colette Giudicelli : un tel sujet ne peut que faire consensus. Dans mon département, le Loiret, le conseil général a créé un musée de la Résistance à Lorris, où un maquis s'était constitué. Nous organisons des manifestations tous les ans et intervenons dans les collèges pour transmettre la mémoire de ces événements. Je me réjouis que cette proposition de loi n'instaure pas une énième journée fériée et chômée. Sur ce sujet censé réunir toutes et tous par-delà les appartenances politiques, le rapporteur aurait sans doute pu s'abstenir de son allusion critique à l'initiative de l'ancien président de la République.
J'ai bien entendu la remarque concernant mon intervention. Je vous propose de modifier l'article 3 pour en préciser les termes et le rendre moins coercitif pour le monde enseignant. Il disposerait qu'à l'occasion de cette journée anniversaire, « les établissements d'enseignement du second degré sont invités à organiser des actions éducatives visant à assurer la transmission des valeurs de la Résistance et de celles portées par le programme du CNR ». Il retire le mot « déportation » car de nombreuses dates officielles pourvoient à cette commémoration-là : la journée internationale de commémoration de l'Holocauste du 27 jan...
L'amendement n° 1 donne une définition plus précise du champ d'application de la proposition de loi, remplace l'injonction faite aux enseignants par une incitation et organise la journée nationale autour de la transmission des valeurs de la Résistance et de celles portées par le programme du CNR.
Plutôt qu'« à l'occasion », ne peut-on disposer que les actions éducatives sont menées « dans le cadre » de cette journée ? Cela permettrait d'en encourager la réalisation à d'autres occasions.