9 interventions trouvées.
Nous avons tous à l'esprit la gravité du malaise étudiant, apparu lors de la crise de manière particulièrement brutale, parfois tragique. Nous sommes évidemment choqués par les phénomènes qui ont été évoqués, comme la précarité alimentaire. Des questions au Gouvernement et un débat organisé le 10 février dernier à la demande du groupe Écologiste - Solidarité et territoires ont montré une préoccupation partagée, au sein de notre assemblée, sur le malais...
En tant que sénateur de l'Hérault, je suis très impliqué depuis le premier confinement auprès des étudiants de la ville de Montpellier. On a parfois tendance à oublier les étudiants originaires des outre-mer, qui se trouvent dans un « angle mort » : ils sont en fait logés à la même enseigne que les étudiants internationaux, ne prenant pas le risque de rentrer chez eux. En outre, beaucoup d'étudiants partiront en vacances dès la fin des examens. Il faudrait donc se déplacer sur le terrain dès le mois d...
Je confirme ces propos. Dans mon département, à Troyes, les associations pour encadrer les étudiants manquent, et l'on retrouve aussi ces problèmes de restauration.
Cette mission sera sans doute l'occasion de tirer profit des enseignements de la crise sanitaire et des mesures mises en place pour répondre aux difficultés des étudiants. Je pense notamment à la mobilisation de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) : les présidents d'université ont pour la plupart témoigné de sa grande utilité en situation d'urgence. Mais quelle utilisation pourra en être faite lors du retour à la normale ?
Je souhaiterais que l'on profite de cette mission pour aborder la question des licences accès santé (LAS) et des parcours accès santé spécifique (PASS), qui sont expérimentés pour remplacer la première année commune aux études de santé (PACES). Les étudiants de ces cursus ont cumulé tous les obstacles, outre les difficultés liées à la situation sanitaire ; leur accès aux études de médecine s'en est trouvé changé. L'installation de ces cursus a été laborieuse, et tous les étudiants, quel que soit le département, témoignent d'une grande détresse, s'étant retrouvés seuls du fait des cours à distance. La crise a aussi mis en exergue une certaine déconn...
Je vous adresse mes plus vives félicitations pour cette importante mission d'information. Compte tenu des difficultés rencontrées en ces temps de pandémie pour se déplacer, se loger, se restaurer, nous devrions nous attacher à rencontrer les étudiants, dans nos territoires, dans des conditions adaptées à la situation sanitaire.
Nous avons évoqué sensiblement les mêmes sujets de préoccupation. Nous sommes face à une difficulté générique à définir la notion d'étudiants, dont la situation diffère en fonction des réalités géographiques - par exemple, les étudiants ultramarins peuvent souffrir davantage de l'éloignement de leur famille - des établissements et du niveau d'études - les primo-étudiants, évoqués par Sonia de La Provôté, ne peuvent être comparés aux doctorants. Il nous faudra donc identifier les spécificités de chaque situation et les réponses à y app...
L'hétérogénéité des situations des étudiants a été évoquée. Elle existe, me semble-t-il, dès la première année. La délégation à la prospective a entendu Olivier Babeau. Selon lui, deux années de propédeutique devraient être imposées aux étudiants à l'entrée dans le supérieur pour renforcer leur autonomie. Ce point pourra-t-il être éclairé par l'observatoire ?
Nous entendrons la présidente de l'Observatoire de la vie étudiante le jeudi 11 mars à 14 heures. La réunion est close à 17 heures 45.