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Le groupe socialiste a souhaité que le Sénat mène une réflexion de fond sur la situation et l'avenir de notre jeunesse. Il nous a paru utile et pertinent d'aborder ce sujet très vaste sous l'angle de la politique en faveur de l'égalité des chances et de l'émancipation des jeunes. Selon leur milieu familial, leurs origines sociales ou géographiques, les jeunes arrivés à l'âge adulte ne disposent pas, loin s'en faut, des mêmes opportunités d'évolution. Comment réduire ces inégalités de destin et donner tout son sens à la devise de notre République ? Il y a là...
Je ne veux pas fermer de portes, mais je pense que ce sera peut-être au-delà du périmètre de la mission. Je rappelle qu'une mission d'information sur les conditions de la vie étudiante va se constituer. Concernant les particularités liées au genre, il s'agit d'un point important qu'il faut aborder dans notre approche.
... du mois de mars, pour d'évidentes raisons de calendrier. L'intérêt que suscite le thème de notre mission auprès des professionnels et des associations concernés justifierait peut-être une large ouverture de nos auditions au public et à la presse, dans un souci de transparence et de plus grande diffusion de nos travaux. Sans être redondant avec d'autres rapports réalisés au Sénat, il faudra aussi aborder l'autisme, en veillant à ne pas lui accorder une place trop importante par rapport aux autres sujets. Dans l'intitulé de la mission, nous avons préféré parler de « psychiatrie des mineurs » plutôt que de « pédopsychiatrie ». Notre champ d'investigation couvrira plusieurs tranches d'âge, soumises à des problématiques très différentes. Nous nous intéresserons à la psychiatrie du tout-petit, notam...
Les maisons départementales des personnes handicapées, les MDPH, accueillent un certain nombre d'enfants. Il nous faudra donc également aborder le volet financier. J'ai été le rapporteur de la proposition de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Le sujet était polémique. Avec Alain Milon, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis. Nous essaierons de faire de même, en déminant le terrain et en formulant des préconisations raisonnables tenant compte des besoins, bien réels, en la matière. Po...
Les sujets que nous allons aborder touchent malheureusement un grand nombre de personnes. Ils sont propices aux idées reçues, voire aux idées fausses. Aussi, il me semblerait plus raisonnable d'attendre d'avoir les idées plus claires sur la conduite de nos travaux avant d'ouvrir nos auditions à tout public. J'ai quelque peu sursauté en entendant M. le rapporteur évoquer l'autisme. Nous ne pouvons pas éluder cette question, mais p...
Il faut aborder la psychiatrie des mineurs au sens large. Observons ce qui marche dans les départements et écoutons l'éducation nationale. La suppression des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), n'a fait qu'empirer les choses. L'école ne parvient plus à détecter à temps les enfants atteints de troubles. Je propose d'auditionner l'association des maires du département du Haut-Rhin, qui...
...ue nous abordions la prise en charge territoriale. Nous savons tous que la prise en charge psychiatrique des malades, a fortiori celle des mineurs, n'est pas la même selon les territoires. Comme vous y avez fait allusion, monsieur le rapporteur, il y a l'enjeu humain et l'enjeu financier. Tous ceux d'entre nous qui ont présidé des MDPH connaissent bien les enjeux financiers. Nous devrions aussi aborder l'évolution des modes de prise en charge dans le cadre des groupements hospitaliers de territoire, les GHT. Ces derniers sont-ils susceptibles de faire changer les choses ? Par ailleurs, pourrions-nous procéder à l'audition de personnes ayant déjà une pratique innovante ? Dans certains territoires, on pense que la psychiatrie, singulièrement celle des mineurs, doit s'inscrire non dans le « faire...
...nationale, le médecin ou les orthophonistes. L'autisme relève du handicap, non mental ni physique, mais « spécifique ». De nombreux travaux ont été consacrés à ce sujet, depuis ceux de Bruno Bettelheim, qui ont culpabilisé des générations de parents, jusqu'à ceux plus récents qui relèvent plus de la biochimie du cerveau. Il me paraît en tout cas difficile de ne pas traiter ce sujet. Nous devrons aborder de manière spécifique la question du suicide des enfants. Le suicide est un fléau, encore plus scandaleux lorsqu'il concerne des enfants ou des adolescents...