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...notamment de la valeur des intrants ; - deuxièmement, d'étudier l'impact de la méthanisation sur les pratiques agricoles (cultures dédiées, prairies, élevage), tout en veillant à intégrer une dimension agronomique à l'étude des digestats ; - troisièmement, d'examiner les aspects économiques du développement de la méthanisation pour apprécier ses conséquences sur les filières lait et viande de l'agriculture française ; - et enfin de faire le point sur l'efficacité de notre cadre réglementaire, aussi bien en termes de régulation que de protection de l'environnement. Tels sont, en résumé, les grands enjeux et les principales dimensions du sujet, qui nous ont conduits à concevoir notre programme d'auditions des prochaines semaines. Nous serons probablement amenés à réserver les réunions plénières au...
Il faudrait se rapprocher des Régions de France, qui sont concernés par les schémas des méthaniseurs. Il conviendrait également d'évaluer l'agriculture aujourd'hui par rapport à la durée de vie des méthaniseurs. N'oublions pas que nous sommes dans un temps long. C'est un investissement très important. Il faut une vision territoriale !
Quand on parle de méthanisation, en termes d'aménagement du territoire, il faut aussi savoir regarder la petite méthanisation et savoir quels sont les freins qui existent car c'est elle qui permettra de pérenniser le plus l'agriculture dans certains territoires. Il ne faut pas faire abstraction de ce volet.
...s ou structurantes. Les auditions à caractère plus technique ou ciblé pourraient se tenir en format rapporteur, élargi à l'ensemble des membres de la mission intéressés, sans doute les jeudis après-midi, en visioconférence s'il le faut. En formation plénière, il me paraîtrait utile d'auditionner très rapidement la directrice générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l'agriculture, l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (Onisep), les chambres d'agriculture, ou encore le président-directeur général de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). Une table ronde à dimension prospective pourrait également être envisagée rapidement, à la lumière du forum intitulé « Enseignement agricole : que...
Lorsque l'on réfléchit aux formations, il faut penser aux débouchés. La moitié des agriculteurs devrait partir à la retraite dans les dix prochaines années. Il faut estimer précisément les besoins, pour éviter les décalages entre l'offre et la demande à la sortie de la formation. Par ailleurs, le développement de l'agriculture biologique est une tendance lourde. Comment l'enseignement agricole y répond-il ? On assiste aussi à une aspiration à la relocalisation de l'alimentation, ce qui suppose de former les futurs professionnels non seulement à la production, mais aussi aux techniques de transformation, de vente ou de négociation.
Il ne faut pas oublier toutefois qu'une grande partie des effectifs du ministère de l'agriculture travaille dans les établissements d'enseignement agricole. L'arrimage à ce ministère est donc justifié.
Permettez-moi d'abord de saluer l'engagement de Françoise Férat sur ce sujet depuis des années, tout comme celui de notre rapporteure à l'occasion du budget. Je rappelle aussi que la délégation aux droits des femmes du Sénat avait publié, en 2017, un rapport Femmes et agriculture : pour l'égalité dans les territoires, qui abordait toutes les problématiques de l'enseignement à l'orientation, la question de la formation parfois stéréotypée des jeunes filles dans l'enseignement agricole, les difficultés de trouver des stages, à accéder au foncier, etc. Enfin, je ne peux qu'inviter notre mission à se rendre en Vendée pour découvrir, notamment, le tissu dense de MFR...
Quand l'agriculture va mal, les métiers de l'agriculture vont mal et l'enseignement agricole est touché ; à mon plus grand regret, car je suis issu de cette filière ! Enfin, la mission sera aussi la bienvenue en Dordogne !
...s n'ont pas de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. En viticulture, les tractoristes polyvalents sont ainsi très recherchés, mais ils sont trop peu nombreux car la filière n'a pas su anticiper. Les filières font face à cet égard à des problématiques qui relèvent de plusieurs ministères et elles ont du mal à trouver un interlocuteur, la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) ou les services de la direction académique des services de l'Éducation nationale ne se sentant pas forcément pleinement compétents en la matière. Pour pallier les difficultés de recrutement, une initiative intéressante avait été lancée : le camion de « l'Aventure du vivant », qui sillonne la France pour présenter les différentes filières aux parents et aux jeunes. L'expér...