Interventions sur "daech"

8 interventions trouvées.

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau :

Vous avez évoqué l'action des Kurdes irakiens, notamment pour la défense d'Erbil et de Mossoul et la reprise de Sinjar. Ils se plaignent d'avoir des armements moins performants que ceux de Daech et de ne pas avoir été très favorisés lors des livraisons d'armes aux autorités irakiennes. Qu'en est-il exactement ?

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

...re des travaux menés par la Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires (COSAC), que le droit international n'est peut-être pas tout à fait adéquat pour traiter la question libyenne. Je me souviens qu'en septembre 2014 vous attiriez déjà notre attention M. le ministre sur le fait qu'une partie de la Libye, et notamment près de 200 km de côtes, était passée sous contrôle de Daech. Les actions menées dans le cadre de l'ONU n'ont pas empêché la situation que nous connaissons aujourd'hui, de coexistence de deux gouvernements en Libye. Lors d'une récente audition devant notre commission, il nous a été dit que 30 à 35 % du revenu national libyen découlaient des activités liées aux migrants, il me semble que Daech en tire profit. C'est une situation d'autant plus préoccupante ...

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

Vous avez évoqué des mesures de lutte, complémentaire à l'action militaire, visant à tarir les ressources de Daech et à réduire ainsi ses moyens. Nous lisons dans la presse, tant française qu'internationale, que les connexions Internet de Daech pourraient passer par le satellite européen Eutelsat. Peut-on couper ce satellite et priver ainsi les terroristes de liaison ?

Photo de Rachel MazuirRachel Mazuir :

Je souhaiterais savoir si le rôle de la Turquie apparaît plus clairement et si l'on peut dire qu'elle a désormais choisi son camp ? Je m'interroge également sur le rôle que peut jouer l'Arabie Saoudite qui consacrerait apparemment plus de moyens à stabiliser la situation au Yémen qu'à lutter contre Daech en Syrie. S'agissant de coopération de sécurité et de défense, il semble que nous soutenions les troupes Kurdes et Yézidies, supposées compléter notre action aérienne au sol, en leur fournissant armements et formation. Cette stratégie ne me paraît pas avoir eu des résultats très probants en Afghanistan, qu'en est-il ici ?

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

...omment se coordonne le travail avec les Kurdes ? Les Peshmergas qui étaient des combattants redoutables n'ont peut-être plus la même efficacité que par le passé et l'on m'a indiqué qu'Erbil n'aurait pas pu résister sans l'appui de combattants du PKK. Ne faut-il pas revoir notre appréciation sur ce mouvement qui figure toujours sur la liste des organisations terroristes ? Nous sommes alliés contre Daech, la situation me semble paradoxale. Selon les Kurdes, il y aurait à Mossoul ou dans sa région, un camp d'entraînement de Daech où se trouveraient 3000 combattants, pourquoi ne fait-il pas l'objet de frappes aériennes ? Comment s'opèrent la coordination et les contacts avec l'Iran qui a engagé des forces sur le terrain et a conduit des frappes aériennes ?

Photo de Gaëtan GorceGaëtan Gorce :

Je salue l'engagement de nos soldats dans ces missions périlleuses. Notre propos est d'apprécier les conséquences de notre intervention en Irak et notamment les conséquences politiques. Quels sont nos objectifs politiques au-delà de la disparition de Daech ? Quel avenir souhaitons-nous pour la région qui devra prendre en compte la position renforcée de l'Iran, les problèmes posés par l'émergence d'un Kurdistan et mais aussi les rapports avec le gouvernement syrien qui bénéficie indirectement de notre action ? Faudra-t-il renforcer nos moyens sur place ? Allons-nous participer à la formation de l'armée irakienne ? Quelle sera l'importance de notre ...

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

Dans l'opinion publique de tous les pays musulmans, l'Occident est montré du doigt pour avoir déstabilisé tour à tour l'Irak, la Libye, la Syrie... Des résistants kurdes de Kobane, que j'ai rencontrés, m'ont dit que les armes que nous livrions en Syrie se retrouvaient entre les mains de Daech. Est-ce exact ? Ne sommes-nous pas confrontés au mythe de Sisyphe, à devoir perpétuellement revenir sur des théâtres d'opérations précédents ? Comment sortir de ces actions militaires qui se multiplient ?