Interventions sur "messieurs"

9 interventions trouvées.

Photo de Gérard LarcherGérard Larcher :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, cela fait bientôt quatre mois déjà que la France est intervenue au Mali… Quatre mois seulement, dirais-je plutôt, tellement remarquable est le bilan de nos forces armées sur un théâtre impitoyable, face à un adversaire redoutable ! Comme chacune et chacun d’entre vous, j’ai en cet instant une pensée pour nos cinq soldats qui y ont laissé leur vie. Je le dis d...

Photo de Gérard LarcherGérard Larcher :

...gulièrement réduite. Elle fut d’abord une solidarité bilatérale, entre plusieurs États européens et nous-mêmes, mais aussi – n’oublions pas de saluer l’effort de ces pays – avec les États-Unis et le Canada. La génération de force des 500 formateurs d’EUTM-Mali est éloquente : la France fournit la moitié du contingent et a dû, lorsque certains se retiraient, servir de « variable d’ajustement »… Messieurs les ministres, le président Jean-Louis Carrère l’a dit, nos forces viennent d’accomplir une prouesse que seules deux ou trois armées au monde sont aujourd’hui capables de réaliser. Méfions-nous que Serval ne soit pas le dernier exemple en date de cette capacité de projection ! Au-delà même de nos choix politiques, nous devons affirmer qu’il y a un plancher en dessous duquel le budget de la défen...

Photo de Michelle DemessineMichelle Demessine :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, la réponse à apporter sur la prolongation, ou non, de notre intervention militaire au Mali est délicate, tant la situation de ce pays comme celle des populations de la région ainsi que les enjeux géostratégiques sont complexes. Nous souhaitons pourtant répondre avec clarté, car il s’agit aussi de la défense de valeurs auxquelles nous croyons. Avons-nous tous l...

Photo de Jean-Marie BockelJean-Marie Bockel :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, tout en respectant les prérogatives du Président de la République dans le domaine dit « réservé », je veux souligner toute la pertinence de l’article 35 de la Constitution depuis la réforme de 2008, qui permet aujourd’hui à notre Haute Assemblée de se prononcer et d’échanger sur ce sujet aussi important qu’est l’engagement de nos forces armées au Mali. C’est b...

Photo de Jean-Marie BockelJean-Marie Bockel :

...l’intérêt sécuritaire et économique de l’Union européenne ne serait-il pas, à l’instar des Américains et de leur plan Marshall pour l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, de lancer un programme analogue en direction de toute l’Afrique, terre de développement, de croissance, de convoitise aussi, mais également d’opportunités partagées ? Un véritable partenariat euro-africain en quelque sorte. Messieurs les ministres, vous l’aurez compris, au-delà de ces interrogations, à propos desquelles vous ne manquerez pas, je l’espère, d’apporter des précisions, le groupe UDI-UC votera en faveur de la prolongation de l’intervention de nos forces armées au Mali. §

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’intervention rapide et efficace de nos forces armées a rempli les objectifs fixés, le 10 janvier 2013, par le Président de la République. Elle a évité que la République du Mali ne disparaisse et ne soit remplacée par un sanctuaire terroriste où AQMI aurait tenu les premiers rôles. C’eût été une victoire pour le djihadisme global et une défaite non seulement p...

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement :

...nt pas spontanément. Peut-être faudra-t-il, si les partenaires le demandent, la médiation de la France, dans l’intérêt du Mali tout entier. Il faut en effet dissocier durablement les populations des groupes terroristes armés. La lutte antiterroriste ne peut être menée par une armée étrangère. Il n’y a pas d’exemple d’une contre-insurrection réussie qui n’ait été menée par des forces autochtones. Messieurs les ministres, l’armée malienne est à reconstruire. Est-on sûr d’avoir mis des moyens suffisants pour y parvenir ? Les 12, 5 millions d’euros de crédits européens laisseront à la charge des principaux contributeurs, donc de la France, l’essentiel de l’effort. Aussi bien, fait-on une armée avec quatre bataillons ? Il est urgent de recalibrer l’effort : il faut à la fois l’augmenter et l’accélérer....

Photo de Kalliopi Ango ElaKalliopi Ango Ela :

Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, en vertu de l’article 35, alinéa 3, de la Constitution, le Sénat doit aujourd’hui autoriser la prolongation de l’intervention française au Mali, qui a débuté le 11 janvier 2013. En effet, depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois,...

Photo de Jacques BerthouJacques Berthou :

Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, en quelques mois, plus d’une année pour être précis, c’est-à-dire entre le putsch, le 22 mars 2012, du capitaine Amadou Haya Sanogo et aujourd’hui, nous avons assisté à l’effondrement de l’État malien. Ce fut une surprise de constater que le Mali, que nous reconnaissions pour sa démocratie, référence en Afrique, pour l’o...