Interventions sur "alimentaire"

11 interventions trouvées.

Photo de Daniel RaoulDaniel Raoul :

Nous vous recevons, Monsieur le Ministre, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour 2014, pour faire le point sur la politique menée par le Gouvernement en matière d'industrie agroalimentaire. Ce secteur constitue l'un des fleurons de l'économie française avec un chiffre d'affaires de 161 milliards d'euros, près de 500 000 salariés employés par 13 500 entreprises, et une contribution positive au commerce extérieur de près de 9 milliards d'euros. Il apporte également une contribution intéressante au maillage du territoire. Vous nous rappellerez les orientations stratégiques de votre p...

Photo de Alain ChatillonAlain Chatillon :

J'ai fait cela pendant quarante ans de ma vie. Le problème est qu'on a, face à l'industrie agroalimentaire, une industrie pharmaceutique. Il faudrait d'abord régler le problème des allégations avant de réformer l'industrie agroalimentaire.

Photo de Renée NicouxRenée Nicoux :

Je vous remercie pour la qualité et la précision de votre présentation. Avec une contribution positive de 9 milliards d'euros à notre commerce extérieur, les industries agroalimentaires occupent une place privilégiée dans notre économie. Avec 36 milliards d'euros de valeur ajoutée produite et près de 500 000 emplois, ce secteur contribue pleinement à la vitalité économique de nos territoires puisque ses entreprises se situent dans l'ensemble des régions. L'agroalimentaire fait ainsi l'objet de toute notre attention mais aussi de notre inquiétude. Il n'y a pas si longtemps, la F...

Photo de Alain ChatillonAlain Chatillon :

Je vous avais reçu à Toulouse pour la visite du pôle de compétitivité, Monsieur le ministre, et je souhaite encore attirer votre attention sur quelques enjeux majeurs pour l'agroalimentaire. Les médecins sont formés à la nutrition à travers deux heures de cours par semaine durant leurs deux dernières années d'étude tandis que les vétérinaires suivent huit heures de cours par semaine durant tout leur cursus. Sur le plan de la nutrition, les vétérinaires sont mieux outillés que les médecins. Notre médecine est ainsi axée sur les produits durs, à l'inverse de ce que l'on observe dans l...

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Élu du département de l'Aude, j'ai été aux premières loges pour mesurer les conséquences du scandale de la viande de cheval. La sécurité alimentaire est une priorité des français et le programme n° 206 consacré à la sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation est exemplaire en préservant les crédits et en recherchant la plus grande efficacité de notre administration dans ce domaine. Le travail de la direction générale de l'alimentation (DGAl) et de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du trava...

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard :

Il y a quelques années, nous avons perdu la bataille du textile. Ne perdons pas la bataille de l'agroalimentaire. Nous disposons d'atouts que nous n'avions pas dans le textile. Le premier d'entre eux est la sécurité alimentaire. Nous devons renforcer les normes d'étiquetage. Et n'hésitons pas à parler de patriotisme alimentaire. Le deuxième atout de notre pays réside dans l'existence d'une demande mondiale importante dans l'agroalimentaire, par exemple sur le lait en poudre en Chine. Pour développer l'expor...

Photo de Gérard BaillyGérard Bailly :

Je voudrais partager votre optimisme sur l'agroalimentaire, mais nous devons être réalistes. Le constat est cruel : nos productions ovines sont en chute libre, les productions bovine, porcine, et de volaille sont également sur la pente descendante. Les quotas laitiers ont permis le maintien de la production de lait, mais qu'en sera-t-il après la fin des quotas ? Certains éleveurs se reconvertissent aujourd'hui en production de céréales. L'objectif est de...

Photo de Bernadette BourzaiBernadette Bourzai :

En juillet dernier, la mission du Sénat sur la filière viande que je présidais a adopté son rapport à l'unanimité, moins une abstention. Sur les 40 propositions, plusieurs ont déjà été mises en oeuvre. Durant la discussion au Sénat du projet de loi relatif à la consommation, nous avons adopté un texte prévoyant l'obligation de renégocier les prix des produits alimentaires en cas de volatilité forte des prix agricoles, ainsi qu'un amendement rendant obligatoire l'étiquetage de l'origine des viandes transformées. Il est important d'apporter des réponses cohérentes. La procédure d'enregistrement pour les installations d'élevage porcin est une bonne réponse, en l'associant au plan de développement de la méthanisation. Nous n'aurions pas eu de difficultés de gestion ...

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Les difficultés de nos entreprises de l'agroalimentaire concentrées en Bretagne ont pour cause un problème de compétitivité. Le dumping social explique les mouvements de délocalisation. Travaillez-vous à une politique sociale européenne ? Le salaire minimum n'est pas le seul outil. Il me semble nécessaire également d'avoir une politique environnementale harmonisée au niveau européen. Lorsque j'étais étudiant, la moitié du porc français était produit e...

Photo de Daniel DuboisDaniel Dubois :

... le haut de gamme lorsqu'on est positionné sur les produits de bas de gamme, constitue une stratégie de long terme et ne peut se faire en un an. Par ailleurs, pour investir, il faut d'abord être rentable et disposer de fonds. Or, la plupart de nos entreprises ne sont pas assez rentables pour pouvoir investir. Les difficultés de nos entreprises n'ont pas une cause unique. Le contrat de la filière alimentaire prévoit de développer les recrutements dans les prochaines années. Or, je viens encore de lire le témoignage d'une entreprise d'abattage située à Cuiseaux, qui, malgré des centaines d'annonces d'offres d'emploi, n'a recruté que 4 personnes en France et a dû recourir pour couvrir ses besoins à des salariés étrangers. Est-ce exact ? Dans la Somme, 50 producteurs de lait arrêtent leur activité chaq...

Photo de Michel BécotMichel Bécot :

Je confirme qu'il existe une pénurie de main d'oeuvre dans beaucoup d'entreprises de l'agroalimentaire. Je déplore qu'alors que les abattoirs ont automatisé leurs chaînes, rendant le travail moins pénible, l'on ne puisse recruter que des salariés étrangers dans nos entreprises.