Interventions sur "animaux"

14 interventions trouvées.

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

...permettre le libre exercice des cultes, tout en veillant que les droits attachés soient accompagnés par le respect des devoirs qui y sont associés, notamment le principe de laïcité. Je rappelle que la France ne reconnaît aucune religion, mais garantit la liberté de conscience et donc de culte. C'est dans le cadre de cette garantie qu'une dérogation permet aux Juifs et aux Musulmans d'égorger les animaux rituellement, sans préalablement les avoir étourdis, comme le prévoit la loi. Mes questions ne porteront pas sur la liberté de culte, ni sur l'opportunité ou non d'interdire l'abattage sans étourdissement, mais sur le financement. Combien les filières d'abattage rituel rapportent-elles chaque année aux cultes juifs d'une part et au culte musulman d'autre part ? Les abattoirs reversent-ils de l'...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

...permettre le libre exercice des cultes, tout en veillant que les droits attachés soient accompagnés par le respect des devoirs qui y sont associés, notamment le principe de laïcité. Je rappelle que la France ne reconnaît aucune religion, mais garantit la liberté de conscience et donc de culte. C'est dans le cadre de cette garantie qu'une dérogation permet aux Juifs et aux Musulmans d'égorger les animaux rituellement, sans préalablement les avoir étourdis, comme le prévoit la loi. Mes questions ne porteront pas sur la liberté de culte, ni sur l'opportunité ou non d'interdire l'abattage sans étourdissement, mais sur le financement. Combien les filières d'abattage rituel rapportent-elles chaque année aux cultes juifs d'une part et au culte musulman d'autre part ? Les abattoirs reversent-ils de l'...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

... avons agréé un abatteur, Bigard en l'occurrence, chez lequel se rendent nos trois sacrificateurs, chaque semaine - à Castres et à Dijon pour les ruminants, à Valence pour la volaille - sous le contrôle du dayan, le juge rabbinique. La consommation de la communauté marseillaise est de 50 à 60 bêtes par semaine mais, pour obtenir cette quantité, il faut en égorger 200, car les rabbins refusent les animaux dont les poumons présentent des adhérences ». Cette taxe porte-t-elle sur deux-cents ou cinquante à soixante bêtes ?

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

... avons agréé un abatteur, Bigard en l'occurrence, chez lequel se rendent nos trois sacrificateurs, chaque semaine - à Castres et à Dijon pour les ruminants, à Valence pour la volaille - sous le contrôle du dayan, le juge rabbinique. La consommation de la communauté marseillaise est de 50 à 60 bêtes par semaine mais, pour obtenir cette quantité, il faut en égorger 200, car les rabbins refusent les animaux dont les poumons présentent des adhérences ». Cette taxe porte-t-elle sur deux-cents ou cinquante à soixante bêtes ?

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

On pourrait donc imaginer qu'un autre culte souhaite apposer sa certification sur d'autres animaux : il n'y aurait donc pas de problème.

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

On pourrait donc imaginer qu'un autre culte souhaite apposer sa certification sur d'autres animaux : il n'y aurait donc pas de problème.

Photo de René BeaumontRené Beaumont :

Je considère que l'abattage, halal ou casher est, au sens propre du terme, une valeur ajoutée incontestable. Est-elle justifiée par des coûts de fabrication ? Non, le seul coût spécifique de fabrication étant le coup de couteau pour l'égorgement, les appareils étant fournis gracieusement par l'abattoir : le passage des animaux à abattre par le système de contention particulier à l'abattage sans étourdissement ne présente en effet pas de surcoûts et s'amortit dans le temps, sur l'ensemble du fonctionnement de l'abattoir. La seule valeur ajoutée réside donc dans le coup de couteau et dans la certification, vous avez raison de le souligner. Il semble évident - ce sont d'ailleurs les consistoires qui le disent - que ceci ...

Photo de René BeaumontRené Beaumont :

Je considère que l'abattage, halal ou casher est, au sens propre du terme, une valeur ajoutée incontestable. Est-elle justifiée par des coûts de fabrication ? Non, le seul coût spécifique de fabrication étant le coup de couteau pour l'égorgement, les appareils étant fournis gracieusement par l'abattoir : le passage des animaux à abattre par le système de contention particulier à l'abattage sans étourdissement ne présente en effet pas de surcoûts et s'amortit dans le temps, sur l'ensemble du fonctionnement de l'abattoir. La seule valeur ajoutée réside donc dans le coup de couteau et dans la certification, vous avez raison de le souligner. Il semble évident - ce sont d'ailleurs les consistoires qui le disent - que ceci ...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

Pourtant, beaucoup de pays hors d'Europe étourdissent les animaux avant abattage et exportent chez nous des viandes certifiées halal et vendues comme telles.

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

Pourtant, beaucoup de pays hors d'Europe étourdissent les animaux avant abattage et exportent chez nous des viandes certifiées halal et vendues comme telles.

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

26 % des animaux abattus le sont selon un rituel halal ou casher, alors qu'on compte 7 % à 8 % de pratiquants musulmans et juifs en France. Ne trouvez-vous pas que cet écart est important ?

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

26 % des animaux abattus le sont selon un rituel halal ou casher, alors qu'on compte 7 % à 8 % de pratiquants musulmans et juifs en France. Ne trouvez-vous pas que cet écart est important ?

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

C'est vrai, mais cela représente beaucoup d'animaux qui meurent dans des conditions assez difficiles. Peut-être faudrait-il participer à l'évolution !

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

C'est vrai, mais cela représente beaucoup d'animaux qui meurent dans des conditions assez difficiles. Peut-être faudrait-il participer à l'évolution !