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...en vigueur du texte après un délai de trois mois. L'Assemblée nationale a supprimé cette disposition pour des raisons que nous comprenons. Nous voterons donc ce texte conforme. Permettez-moi d'ajouter une remarque personnelle. S'agissant du numérique, alors que nous sommes en butte à des attaques commerciales dans des conditions de concurrence déloyales, j'ai le sentiment que notre pays, comme l'Europe au demeurant, reste sur la défensive au lieu d'encourager, par exemple, le développement de plates-formes européennes capables de concurrencer Amazon.
Je me réjouis également de notre unanimité. Le groupe UDI soutiendra la position de la rapporteure. Je suis sensible à ce qu'elle a exprimé, comme aux arguments évoqués par André Gattolin. Notre pays et l'Europe demeurent effectivement sur la défensive en matière numérique. Lors de la 51e Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires (Cosac), j'ai rappelé que notre stratégie pour l'emploi devait d'abord être considérée à l'aune de la stratégie européenne pour le numérique. Internet représente l'économie de demain : un lieu d'influence, de pouvoir et de compétitivité mais également u...
Le groupe socialiste soutient la position claire et affirmée de la rapporteure. Nous ne pouvons plus accepter de telles injonctions de l'Europe si elle ne nous protège pas par ailleurs. Elle ne peut pas nous interdire de défendre nos libraires et affirmer qu'elle ne peut rien contre le dumping fiscal auquel se livrent les grands groupes. Si elle empêchait, par un minimum de règles, la concurrence déloyale, nous pourrions nous montrer plus conciliants, mais tel n'est pas le cas. Refuser de se soumettre à telle ou telle injonction à un mo...
Je vous remercie de votre soutien unanime. Trois considérations ont motivé ma fermeté. D'abord, nous sommes parvenus ensemble à améliorer le texte de l'Assemblée nationale sur la question de la gratuité des frais de port. Ensuite, cette dernière a adopté notre solution à l'unanimité. Les autorités européennes se sont enfin montrées incapables d'harmoniser la fiscalité en Europe. À ces trois arguments s'est récemment ajouté un événement que nous ne pouvons ignorer : le résultat préoccupant des dernières élections européennes. Nous n'avons plus le droit d'admettre l'impuissance de la France en Europe et sommes requis de rester fermes. S'il faut aller au contentieux, nous irons en confiance, parce que nous travaillons à l'intérêt général : conserver des libraires sur notre...