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Je vous remercie également pour ce tableau précis et réaliste de la réforme. Vous dites que les parents ne sont pas convaincus du bien-fondé de cette réforme, je l'avais également dit au ministre : à votre avis, qui serait le plus légitime pour bien expliquer la réforme et quel vous paraîtrait le support le plus approprié ? Savez-vous, ensuite, dans quelle proportion les parents - principalement les mères - ont repris le travail le mercredi du fait de la réforme des rythmes scolaires ? Je part...
Je vous remercie d'avoir souligné que cette réforme est trop rapide et de citer Nelson Mandela comme vous le faites : effectivement, mieux aurait valu commencer par dialoguer ! Comment espérer que les parents s'approprient une réforme ainsi commencée, quels que soient ses effets positifs pour les enfants ? Ne vous semblerait-il pas préférable de dire qu'il ne s'agit encore que d'une expérimentation - pour dialoguer davantage avant la généralisation ?
J'apprécie d'autant mieux votre propos, Monsieur Guilleux que, lors de la réforme de l'école, j'ai mesuré les difficultés à mobiliser pour un projet commun de l'école dans l'intérêt de l'enfant... Vous dites que les entreprises devraient s'impliquer davantage, qu'elles pourraient adapter davantage les horaires de travail pour que le parent puisse chercher son enfant à l'école : le résultat ne serait-il pas une moindre participation aux trois heures d'activité - ce qui n'est certainement pas l'objectif de la réforme ? Ne pensez-vous pas que les entreprises devraient participer financièrement aux activités ? Vous soulignez encore que cette réforme exige de la durée, mais il faut dire également qu'il était important d'agir sans tard...
Une précision au propos de Mme Humann : quand les parents inscrivent leur enfant à une activité, c'est bien pour les y amener pour la durée entière de cette activité, c'est un engagement à tenir, non ?
L'UNAF a travaillé dans ce sens avec les parents, pour leur dire que le samedi matin serait préférable pour les enfants... L'application de la réforme ne va pas sans contradictions : à Paris, par exemple, les enfants ont conservé deux journées comportant six heures de cours, alors que la réforme avait précisément pour but qu'il n'y en n'ait plus aucune... L'école le samedi matin, ce serait mieux que le mercredi, mais il y a un blocage ; cepend...