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... à la réforme Darcos et à l'aide personnalisée qui l'a accompagnée. Je n'ai pourtant pas le souvenir de grands mouvements de protestation. Dans ma commune, une demi-heure d'aide personnalisée a été introduite pendant la pause méridienne. Bien que je me sois interrogée sur ce choix, il répondait à la demande des enseignants et j'en ai pris acte. Vous refusez que chaque commune organise la semaine scolaire comme elle l'entend. Mais tel n'est pas le cas. Une proposition de loi qui allait en ce sens, discutée la semaine dernière au Sénat, n'a pas été adoptée. Le décret fixe un cadre et la liberté des communes n'est pas totale. Vous pointez une perte de repères, ce que je comprends, et vous êtes dans votre rôle de représentants syndicaux. Mais vous nous décrivez une France qui serait un désert sport...
Tout à coup, je ne me sens plus seule car je constate que les difficultés sont les mêmes à Paris et dans ma commune de 500 habitants. Vous n'avez pas abordé directement les problèmes du milieu rural. Je ne souhaite pas instruire à charge le dossier de la réforme. Je partirai juste de l'analyse de la situation concrète que je connais comme maire. Faute d'intervenants pour animer les activités périscolaires, les enseignants de mon école ont accepté d'assurer les TAP. J'estime le surcoût que la commune doit supporter à environ 15 000 euros, ce qui est très loin d'être négligeable au moment où les dotations de l'État subissent des coupes claires. Cela ne règle qu'une partie du problème. J'ai le sentiment que c'est un échec du point de vue éducatif car les enfants auront toujours les mêmes personnes e...