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Nous venons d'auditionner les représentants de la CNAF, à qui nous avons fait part de nombreuses incompréhensions des élus sur la complexité des dossiers à remplir pour bénéficier des subventions de la CNAF dans le cadre des temps d'activités périscolaires (TAP) issus de la réforme. En effet, ils ont parfois recours à des intervenants atypiques, comme des musicothérapeutes, des comédiens professionnels et des psychomotriciens, pour l'animation d'ateliers, mais ils se sont heurtés à l'obligation faite à ces derniers de disposer du BAFA pour figurer parmi les encadrants qualifiés. Pourtant, ils ont déjà l'habitude de travailler avec des enfants dans ...
Ce ne sont pas les mêmes activités qui sont conduites pendant les trois heures de TAP et les autres activités périscolaires. La réforme des rythmes doit permettre de libérer des temps qui offriront à l'enfant la découverte d'autres pratiques artistiques et sportives, différentes de celles qu'il peut pratiquer en centre de loisirs. Les enfants ont ainsi l'opportunité de rencontrer d'autres professionnels. Or ces professionnels ne seraient pas qualifiés au regard du BAFA !
Monsieur le délégué interministériel, si je comprends bien, qui peut le plus peut le moins. Dès lors, pourquoi traiter différemment les trois heures « Peillon » et les autres activités périscolaires ?