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...de 50 % d'encadrants non qualifiés, mais les maires donnent à penser à leurs administrés qu'ils travaillent avec un personnel seulement pour moitié qualifié, affaiblissant ainsi la qualité de leur projet ! Il faut donc élargir la nomenclature des qualifications, ce qui conditionne ensuite les financements. Pour ce qui est des CAF, le constat est catastrophique. Les maires ruraux -et même ceux de villes comme Arras ou Nevers- ont renoncé à constituer leur dossier, le choc de simplification n'étant pas parvenu jusqu'à la CAF. À Libourne, qui compte dix-sept écoles, il faut monter un dossier par école. Il faut en outre tenir une comptabilité journalière de la présence des enfants, ce qui mobilise des personnels municipaux. Seules les grandes mairies dotées d'une organisation compétente y parvienn...
...difficultés à certains élèves. Je vous remercie également d'avoir employé le terme d'expérimentation. En tant qu'écologiste, je suis particulièrement sensible à cette question -mais je crois, en cette période de mutations, que c'est le cas de tout le monde. Je suis élu des Hauts-de-Seine, comme ma collègue et amie Brigitte Gonthier-Maurin. Nous avons été saisis d'un cas particulier, celui de la ville de Gennevilliers, commune riche, dotée d'activités, de grandes entreprises, mais dont la population est très pauvre. L'effort qui est fait par la municipalité est énorme en matière scolaire, puisqu'il représente jusqu'à 3 000 euros par an et par enfant en fonction de la classe d'âge. Aujourd'hui, des activités existent, mais il faut un assouplissement. Vous avez parlé du problème des équipes : i...
...et les autres, créer cette mission d'information... Je crois qu'il est nécessaire d'apporter certaines clarifications, car vos annonces n'ont pas contribué à éclaircir le débat. Dans la Voix du Nord, Claire Leconte, une grande chronobiologiste, se montre très inquiète, et explique qu'elle est stupéfaite par votre annonce : « Cela fait dix-sept ans, à Lille, et depuis plus longtemps dans d'autres villes, que les matinées de travail étaient de quatre heures, car c'est le moment où les enfants sont les plus concentrés. Je ne comprends pas pourquoi ce ne sera plus possible. Les enseignants vont devoir revoir leur copie, alors que leur projet éducatif fonctionne depuis des années ». Il y a donc des inquiétudes sur ce point également... J'ai également envoyé le questionnaire de notre mission d'info...