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...ateur, sur laquelle j'étais réservé, le plan national très haut débit d'Éric Besson, l'arrivée de la 4 G, l'annonce de la 5G... Tout cela est très beau, mais dans les territoires ruraux, rien ne change. Pire, la fracture s'est accrue au cours des six dernières années. Dans mon département, certaines communes n'ont toujours aucune couverture en haut débit ; la situation n'est pas meilleure pour la téléphonie mobile, d'autant que le département n'a pas signé la convention de résorption des zones blanches il y a dix ans, et que la téléphonie n'est pas comprise dans les actions des collectivités locales pour la couverture numérique. Il faut veiller à ce que la 4G ne se développe pas qu'en zone urbaine ? Il vous incombe, monsieur le Président, d'y remédier : qu'envisagez-vous de faire ?
...jet des zones blanches. L'accès au haut débit accentue la fracture numérique du territoire. Les mesures techniques garantissant cet accès ont un coût qu'il faut que les communes puissent assumer. La qualité des services s'améliore-t-elle vraiment ? Il est toujours très difficile d'obtenir rapidement de l'aide de la part des opérateurs, en cas de difficulté technique, notamment pour internet et la téléphonie mobile. Dans votre éditorial, vous annonciez que plus de 11 millions de logements étaient éligibles au très haut débit, à la fin 2013, soit une augmentation de 24 % par an. Cela concerne-t-il les villes ou le milieu rural ? La Poste est une entreprise qui compte dans les campagnes. En 2013, on a constaté une diminution du marché de distribution du courrier de 4,2 % en revenus et de 5,8 % en vol...
...peu denses ». Cette zone prioritaire concernerait 18 % de la population, répartis sur 63 % du territoire ; elle serait couverte à 40 % d'ici 2017, 90 % d'ici 2022. Vous avez sûrement prévu des garanties pour vous assurer de la réalisation de cette volonté. Les populations ne supportent plus les cartes flatteuses que leur présentent les opérateurs, promettant à l'envi l'accès au haut débit et à la téléphonie mobile. Un contrôle rigoureux devrait encadrer ce type d'engagement. On minimise trop l'importance des zones blanches - seulement 3 % du territoire, dit-on, mais toute une population laissée de côté.