Interventions sur "l’irak"

10 interventions trouvées.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...és et poursuit le blocage de l’aide humanitaire, singulièrement celle qui est collectée par les municipalités du parti pour la paix et la démocratie, le BDP, de Turquie. La France elle-même n’est pas à la hauteur de l’aide humanitaire qu’elle peut apporter aux populations en détresse. Elle n’a accueilli que 1 500 réfugiés syriens, contre près de 10 000 pour l’Allemagne et la Suède. S’agissant de l’Irak, moins de 200 ressortissants de ce pays ont été accueillis en deux mois. C’est dans ce contexte que l’un de nos compatriotes vient de se faire enlever – nous témoignons bien sûr notre solidarité à Hervé-Pierre Gourdel et à ses proches, sans oublier qu’un otage français est toujours aux mains d’AQMI, Al-Qaïda au Maghreb islamique – et que l’État islamique menace de s’en prendre, sur notre territo...

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...tions nationales du peuple kurde, singulièrement réprimées par le régime d’Erdogan, membre de l’OTAN. Notre devoir est de soutenir les forces kurdes du PYD et du PKK, aujourd’hui en première ligne. Allons-nous, monsieur le ministre, laisser le PKK figurer dans la liste des organisations terroristes de l’Union européenne ? Évidemment, tous ces drames ont pour toile de fond la question du pétrole, l’Irak possédant les quatrièmes réserves mondiales, avec une capacité de production de 12 millions de barils par jour. L’invasion de l’Irak et son occupation par l’armée américaine pendant huit ans se sont traduites par une quasi-disparition de l’État irakien, par la mise en place de structures politiques et administratives fondées sur des critères religieux et ethniques, facteurs de frustrations et d’...

Photo de Daniel ReinerDaniel Reiner :

...r l’accord et le soutien du groupe socialiste du Sénat à l’action que mène le Gouvernement en Irak. La gravité du moment est à la mesure de la menace à laquelle nous faisons face. Le Président de la République ne s’y est pas trompé, le 15 septembre dernier, à l’occasion de son allocution d’ouverture de la conférence de Paris, lorsqu’il a qualifié Daech de « menace majeure […], qui fait peser sur l’Irak, sur la région du Moyen-Orient et sur le monde un risque majeur ». Nous voulons saluer ici l’action menée ces dernières semaines par le Président de la République, le Premier ministre, le ministre des affaires étrangères et le ministre de la défense. Leur sens de l’anticipation conduit aujourd’hui la France à assumer pleinement ses responsabilités dans cette crise majeure. Nous voudrions égaleme...

Photo de Robert HueRobert Hue :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 29 juin dernier, la proclamation d’un califat par Daech sur une partie de l’Irak et de la Syrie a marqué un tournant majeur, même si nous étions déjà alertés depuis plusieurs mois sur cette évolution inquiétante, imposée avec barbarie par les djihadistes. Ces dernières semaines, nous avons tous suivi avec effroi la brutalité de l’avancée de ces terroristes jusqu’à Mossoul. Je rappellerai les exactions commises sur leur passage, notamment à l’encontre des chrétiens d’Orient, ...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

...des populations civiles en Syrie représentait le plus haut degré de violence jamais atteint dans ce conflit. Depuis lors, la guerre dans la région a franchi un seuil de barbarie presque impensable : nouveaux déplacements de population, exécutions sommaires, massacres de civils, actes de tortures et viols massifs... C’est une terreur sans limites qui, bien au-delà de la Syrie, s’étend désormais à l’Irak voisin. Devant cette tragédie, la communauté internationale se trouve, de fait, acculée. Nous n’avons d’autre choix que d’intervenir pour tenter de venir en aide à des populations prises au piège et pour enrayer la progression d’une entreprise terroriste d’une ampleur jamais connue auparavant. De ce point de vue, soyons clairs, le groupe écologiste du Sénat ne peut que soutenir la décision du Go...

Photo de André TrillardAndré Trillard :

... le fléau du terrorisme, quelle que soit l’appartenance de ses acteurs, trouve ses origines d’abord dans la déliquescence des structures étatiques. Si ces factions contrôlent des régions entières du monde, c’est parce que des États se sont effondrés. Nous l’avons vu au Mali. Ces structures sont à la tête de trafics de drogues, d’armes et d’êtres humains qui ne connaissent pas de frontières. Pour l’Irak, il faut comprendre et se souvenir que les Irakiens n’ont jamais cessé, depuis dix ans, de vivre sous la terreur. Combien d’attentats, combien de morts à Bagdad depuis 2003 ? Le retrait des troupes américaines n’a strictement rien changé. Il faut le dire clairement : l’État islamique d’Irak et du Levant est né des cendres de la deuxième guerre d’Irak – la communauté internationale s’est détourné...

Photo de André TrillardAndré Trillard :

...resterait libre de ses décisions stratégiques. Qu’en est-il en cet instant ? Qu’en est-il de la livraison d’armes aux rebelles syriens d’hier, potentiels ennemis d’aujourd’hui ? Est-il besoin, en effet, de souligner que nous devons rester très vigilants quant aux futurs équilibres dans la région ? Rappelons que nous livrons des armes également aux Kurdes. Nous savons bien que, à terme l’unité de l’Irak pourra être menacée. Rappelons que, lors de la deuxième guerre d’Irak, le président Chirac avait marqué sa différence avec la politique de l’administration Bush, …

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

...en Irak. L’État islamique est un cancer géopolitique né de l’échec de l’intervention américaine en Irak, ainsi que de l’incapacité du président Bachar Al-Assad de permettre une vie démocratique dans son pays et de l’impuissance de la scène internationale à résoudre la guerre civile syrienne qui s’est ensuivie et qui sévit depuis 2011. L’État islamique, à cheval sur les confins de la Syrie et de l’Irak, constitue une menace sérieuse pour la sécurité et la paix internationale. Ce « califat » autoproclamé a des ambitions territoriales larges, des ressources importantes, un armement solide et de nombreux soutiens parmi les tribus sunnites et les anciens officiers de Saddam Hussein. Lors de la séance des questions d’actualité du 19 juin dernier, j’avais déjà alerté le Gouvernement sur la gravité d...

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

...nne. Depuis, la loi de programmation militaire, la LPM, est entrée en vigueur et de profonds mouvements traversent nos forces aériennes. Dans ces conditions, sommes-nous en capacité logistique de mener à bien notre mission en Irak ? Ne sommes-nous pas sous-dimensionnés face à l’enjeu ? L’opération en Libye avait coûté plus de 170 millions d’euros, si mes chiffres sont exacts. Qu’en sera-t-il pour l’Irak, sachant que nous sommes encore engagés au Mali et en Centrafrique ? Nous sommes également présents au Liban, au Kosovo, en Côte d’Ivoire, en Guinée, en Asie centrale… Notre défense peut-elle encore être décisive sur autant de théâtres d’opérations ? Il manque plus de 1, 5 milliard d’euros au budget de la défense pour suivre la programmation dessinée par la LPM – M. le président de la commission...

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

... obstacle à l’envoi d’une force d’interposition de l’ONU serait le probable veto russe. Là encore, comme pour l’Iran, je déplore que, au nom du politiquement correct, l’on s’évertue à écarter les Russes de la table des négociations. Oui, les Russes sont venus à la conférence de Paris. Il n’en demeure pas moins que derrière les photos de famille, à l’issue de réunions portant sur l’Ukraine ou sur l’Irak et la Syrie, le dialogue est très insuffisant. L’envoi d’une force d’interposition de l’ONU ne répondrait pas qu’à un défi stratégique immédiat, celui de la cessation des hostilités, du désarmement et de l’accès humanitaire aux populations civiles. Il serait aussi indispensable pour la crédibilité de la légalité internationale. Au lieu de cela, les Américains bombardent de toute façon depuis pl...