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Je vous remercie, Monsieur l'administrateur général, pour cet exposé très intéressant. L'approvisionnement en énergie est une question fondamentale pour notre économie. La transition énergétique doit donc faire l'objet d'un important débat. A l'aube d'une révolution énergétique, ne pensez-vous pas que le nucléaire est une énergie du siècle passé ? La circulation automobile peut être décarbonée et on peut arriver à de très bons résultats avec des carburants à base d'algues... Dans ces conditions, la fin du « tout...
Monsieur l'administrateur général, vous allez prochainement quitter vos fonctions à la tête du CEA : je voudrais tout d'abord vous dire que vous serez regretté ! Les réseaux d'énergie seront plus instables avec l'accroissement de la part des énergies renouvelables. Comment le projet de loi pourrait-il mieux prendre en compte le risque de black-out ? Nous avons vécu trois accidents majeurs dans le domaine du nucléaire, mais je tiens à rappeler que tous étaient d'origine humaine. Nous oublions un peu vite que le nucléaire est une énergie décarbonée à coût raisonnable, source de...
...uel sera l'impact de la transition énergétique sur ce coût ? Je déplore vivement que nous n'ayons aucune étude d'impact sur le sujet, car c'est un facteur qui va affecter nos industries et notre économie. Concernant les conséquences de la transition énergétique sur les gaz à effet de serre, il est évident que si nous atteignons les objectifs fixés, nous serons obligés de recourir à des sources d'énergie thermique, comme cela a été le cas en Allemagne. Ce n'est pas acceptable ! Nous ne pouvons pas nous contenter d'une loi d'objectifs sans connaître les conséquences de nos choix. Enfin, sur un sujet déjà évoqué par Martial Bourquin, pouvez-vous nous préciser le coût du démantèlement et celui de la mise aux normes des centrales existantes ? Qui financera ces opérations ?
Vous avez annoncé, monsieur l'administrateur général, une réduction de 25 % de la part du nucléaire dans la production d'énergie. Or nous pouvons déjà constater les dégâts causés à moyen terme par le « jusqu'au boutisme » en matière d'énergies renouvelables : l'Allemagne a dû rouvrir des mines de lignite, ce qui est une catastrophe. Les objectifs sont louables, mais pas à n'importe quel prix ! Il y a un réel manque de débat public en France sur la question du nucléaire, ce qui laisse libre court à tous les fantasmes. L'éra...
Je salue à mon tour un discours empreint de pragmatisme, de réalisme et de sincérité. Je comprends la nécessité de recycler notre part d'énergie nucléaire, mais où va-t-on trouver les financements pour soutenir cette transition énergétique ? C'est une question primordiale. Le stockage est aujourd'hui un véritable frein au développement des énergies renouvelables, Ladislas Poniatowski l'a déjà rappelé. J'ai pourtant pu constater qu'il existait une multitude de micro-projets sur l'ensemble du territoire, qui gagneraient à être soutenus par...
J'ai également beaucoup apprécié vos propos : vous êtes très pédagogue, ce qui explique peut-être le flot de questions ! Vous avez jugé « irréaliste » l'objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production d'énergie à 50 % d'ici 2025. Il ne faudrait pas que l'écart entre cet objectif, ambitieux, et la réalité soit trop important : avec des discours trop optimistes, nous risquons d'aggraver la défiance vis-à-vis de la parole politique. Concernant la capacité de stockage des énergies renouvelables, voit-on se profiler une évolution rapide ? Un projet de développement d'hydroliennes au large d'Ouessant semble...
Sur les algues, nous avons travaillé avec le pôle de compétitivité et Airbus : le coût est élevé et la productivité n'est pas suffisante - il faudrait des établissements de taille très importante. La conclusion n'est donc pas très favorable : c'est une source d'énergie intéressante, mais qui coûte aujourd'hui 60 à 65 % plus cher que les autres énergies.
L'air, la lumière, le vent sont des énergies renouvelables ; le gros problème est le stockage.
Vous avez milité pour le chèque énergie, vous avez été entendu, mais vous avez déploré qu'il ne puisse être encaissé par les bénéficiaires « intermédiaires », par exemple les syndics pour le logement collectif, mais aussi que toutes les énergies ne participent pas équitablement à son financement : où en êtes-vous, au vu du texte qui nous arrive de l'Assemblée nationale ? Sur la précarité, il semble que vous ayez également été entendu...
...lque 7 millions d'individus. Le niveau actuel de ces tarifs est-il satisfaisant ? A 100 ou 130 euros par an, ce n'est guère suffisant ; la loi « Brottes » les a étendus à un plus grand nombre de ménages : quel bilan faites-vous de cette extension ? On sait qu'une grande limite tient à ce que ces tarifs ne couvrent pas le bois ni le fioul, alors que bien des ménages précaires se chauffent avec ces énergies. À quel niveau sera le chèque énergie ? Quelle part pour la rénovation thermique ? Certains souhaitent maintenir un tarif social, en plus du chèque énergie : qu'en pensez-vous ? La trêve hivernale, ensuite, a-t-elle été respectée ? Quels autres problèmes, enfin, voyez-vous que nous pourrions traiter dans ce projet de loi pour la transition énergétique ?
...compteurs, qu'on a vu des séries de factures « folles » tenant à ce que des préposés - étaient-ils en contrats aidés, un dispositif utilisé par la sous-traitance ? - n'avaient soit pas les moyens de faire le travail qu'on leur demandait, soit pas de conscience professionnelle. C'est seulement parce que la population s'est mobilisée et parce que nous avons pu compter sur le médiateur national de l'énergie, qu'une solution satisfaisante a été trouvée : c'est ce qui me fait dire qu'il n'y a guère de risque de doublon des médiateurs d'entreprises avec le médiateur national, les contextes d'intervention seront toujours différents. Je crois, ensuite, que la solution est bien du côté de la construction et de la rénovation, ce qui pose la question des moyens de l'Anah. Enfin, s'agissant de la précari...