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L'ambassadeur d'Israël a fait une description apocalyptique de la situation pour nous dissuader de voter cette résolution. M. Masseret, ami d'Israël, a dû rappeler que le terrorisme intellectuel avait vécu. Les négociations bilatérales tuent la négociation. Nous devons donc trouver d'autres solutions, comme celle que vous nous proposez. J'espère que notre résolution sera adoptée par une grande majorité afin de témoig...
Vous nous avez présenté une feuille de route, avec une négociation sur deux ans afin d'aboutir à une décision, avant la reconnaissance de l'Etat de Palestine. La France est toujours apparue comme le pays du juste équilibre, qui a su concilier son amitié pour Israël et pour le peuple palestinien. Aujourd'hui, on a l'impression que l'adoption de la résolution nous priverait de la confiance d'Israël, et donc de notre rôle d'arbitre. Qu'en pensez-vous ?
La communauté internationale s'est enfermée dans des négociations directes qui ont fait la preuve de leur incapacité à aboutir depuis Oslo, il y a vingt-deux ans. Les forces en présence ne sont pas équilibrées et les tensions politiques internes sont réelles, tant en Israël qu'en territoires palestiniens. Les négociations bilatérales ne pourront donc pas aboutir : le processus de paix ne se fera que sous l'égide de l'organisme qui a créé l'Etat d'Israël et, de fait, l'Etat de Palestine en 1947. Notre résolution de reconnaissance de la Palestine doit donc faire référence à un processus de négociation sous l'égide de l'ONU.