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...a suivi, l'Espagne puis la France. Je constate néanmoins un déficit d'Europe. L'Union n'aurait-elle pu présenter une position commune ? La presse émet quelques doutes sur la conférence internationale que vous voulez réunir à Paris. Pour reconstruire Gaza, l'Europe met la main à la poche sans rechigner. Elle a beaucoup plus de mal à parler d'une même voix lorsqu'il s'agit d'une initiative pour la paix. Que fait l'Allemagne, par exemple ?
L'initiative du Sénat est-elle utile à la France et au processus de paix ? Il n'y a pas d'autres questions à se poser... Nous sommes toutes et tous pour la paix et contre les extrémismes, d'où qu'ils viennent et quels qu'ils soient : Mme Benbassa l'a très bien dit. Notre position doit être équilibrée et nous ne devons pas choisir les uns contre les autres. En outre, prenons garde à ne pas importer ce conflit : nous devons réaffirmer la primauté de la laïcité. Cette r...
La paix passe par l'existence de deux Etats et la fin d'un statu quo insupportable. Des négociations bilatérales ne peuvent aboutir, malgré l'intervention des Etats-Unis. À juste titre, vous voulez élargir le cercle des intervenants et vous remettez au centre des discussions la notion de droit. L'intervention de l'ONU est donc indispensable. J'ai été il y a un mois et la semaine dernière dans les terri...
La communauté internationale s'est enfermée dans des négociations directes qui ont fait la preuve de leur incapacité à aboutir depuis Oslo, il y a vingt-deux ans. Les forces en présence ne sont pas équilibrées et les tensions politiques internes sont réelles, tant en Israël qu'en territoires palestiniens. Les négociations bilatérales ne pourront donc pas aboutir : le processus de paix ne se fera que sous l'égide de l'organisme qui a créé l'Etat d'Israël et, de fait, l'Etat de Palestine en 1947. Notre résolution de reconnaissance de la Palestine doit donc faire référence à un processus de négociation sous l'égide de l'ONU.