Interventions sur "urgences"

4 interventions trouvées.

Photo de Michel AmielMichel Amiel :

Ma question porte sur l'articulation entre la médecine de ville et l'hôpital. Le manque de médecins libéraux entraîne un engorgement des urgences. Comment faire pour canaliser cet engorgement et séparer les véritables urgences des cas qui relèvent davantage d'une consultation classique ?

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

...qui pourrait occasionner la suppression de 600 lits. Avez-vous des éléments à nous donner pour connaître plus précisément l'impact de cette fusion ? L'ONG « Sauvons les enfants » a récemment classé la France au 23ème rang en ce qui concerne la santé des mères et des enfants. A ce titre, les regroupements de maternités nous interpellent. Vous avez parlé d'une moyenne de quatre heures d'attente aux urgences. Comment expliquer, dans ces conditions, la fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu ? Vous avez pris des engagements sur une réouverture partielle, pouvez-vous nous en dire plus ? Enfin, j'ai lu dans un hebdomadaire que la réforme envisagée du temps de travail à l'hôpital pourrait entraîner 4 000 suppressions de postes. Cela nous semble inacceptable.

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Vous n'avez pas évoqué la situation du Val-de-Marne. Dans ce département, des maisons médicales, avec de larges amplitudes d'horaires, ont été mises en place depuis plus de dix ans avec l'objectif de désengorger les services d'urgences des hôpitaux. Certaines mairies ne souhaitent plus contribuer au financement qui représente 75 centimes par an et par patient. Cela risque de se traduire par un report sur les passages aux urgences. Je voudrais également vous interroger sur les conséquences des restructurations intervenant au sein du service de santé des armées. À l'hôpital Bégin, la fermeture de la maternité est prévue le 30 jui...

Photo de Aline ArchimbaudAline Archimbaud :

L'engorgement des urgences est lié aux inégalités d'accès à la santé, faute d'un suivi médical suffisant en amont. Les gens vont aux urgences parce qu'ils sont sûrs de ne rien devoir payer avant d'être soignés. Les permanences d'accès aux soins de santé (Pass) sont en difficulté financière. Il en existe théoriquement 400 en France mais leurs moyens sont souvent affectés à d'autres missions. Je salue vos propos sur la Seine...