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...ong terme ne sont pas réjouissantes. Vous le savez, la crise a réduit notre PIB potentiel d'environ 2,25 points. Même si le Gouvernement retient une hypothèse différente, il apparaît vraisemblable que la croissance potentielle a également décru par rapport à son niveau d'avant-crise. Ainsi, alors que le Gouvernement prévoit toujours une croissance potentielle de 1,35 % du PIB au cours du prochain quinquennat, elle pourrait, en réalité, se limiter à 1,2 % du PIB. Cette très mauvaise nouvelle devrait appeler une mobilisation importante afin de déterminer les mesures, budgétaires ou non, qui peuvent permettre de redresser la trajectoire de notre PIB potentiel. Pourtant, le rapport préparatoire au DOFP ne mentionne aucune piste, ce qui est parfaitement regrettable. J'ai déjà indiqué mon attachement à c...
Une « occasion manquée » ? On le dit, hélas !, tous les ans... On sait très bien que les réformes structurelles ne peuvent être réalisées qu'au cours des deux premières années du quinquennat. Or, on n'en a pas fait en 2017-1019, pour diverses raisons : il y a eu les « gilets jaunes », puis est survenue la pandémie et le « quoi qu'il en coûte ». La dette s'est envolée, mais nul ne s'inquiète. Alors que le ministre du budget jugeait, il y a deux ans encore, irréalistes des amendements coûtant un million d'euros, on compte désormais par milliards ! La situation est catastrophique. Les ...
Même si nos approches sont très différentes, nous convergeons pour constater qu'en termes de finances publiques, ce quinquennat a été un quinquennat pour rien ! Le Gouvernement a brillé par son absence de choix ou par ses choix discutables, comme sur la politique du logement. En matière fiscale, il a repris d'une main ce qu'il donnait de l'autre. Sa politique de l'offre ne s'est pas accompagnée d'une réduction des dépenses publiques, et cela était déjà le cas avant la crise. Comment les autres grands pays européens envisa...
...fusant de s'interroger sur nos choix et sur nos arbitrages. Jean-François Rapin, la France recevra 40 milliards d'euros de l'Europe au titre du plan de relance sous forme de subventions : cela n'accroît pas notre dette, car c'est l'Union européenne qui s'endette, mais il est vrai que la contribution nette de la France au budget européen augmentera. Rémi Féraud, je ne sais pas s'il s'agit d'un « quinquennat pour rien » ; la pandémie a joué. Il n'en demeure pas moins toutefois que la situation relative des pays européens au regard des grands indicateurs économiques et financiers a peu évolué, et que les termes du débat ont, finalement, peu changé. La réforme des retraites est avant tout une question de démographie et d'économie : la France, avec son système de protection sociale, dépense beaucoup po...