7 interventions trouvées.
... que je vous en fasse part. Au sein même de la rédaction, des journalistes ont monté un collectif pour protester. Nous devons continuer à être vigilants sur ce genre de chose. Laurence Rossignol nous a également signalé la photographie d'une réunion à l'Élysée sur la crise actuelle, à laquelle ne participaient que des hommes... Décidément, cela fait beaucoup ! S'agissant de la participation des pharmacies à l'accueil des femmes victimes de violences, on observe dans mon département une absence d'interaction entre les pharmaciens et les commissariats. L'Ordre des pharmaciens a donné son accord pour que les pharmacies deviennent des lieux d'information des femmes et de signalement des violences. Or il semble actuellement qu'il n'y ait pas de contact entre les commissariats et les pharmacies, du moi...
Il est très important de maintenir les contacts entre nous. Les nouvelles technologies nous y aident en cette période difficile. Je voulais vous signaler que l'appel d'urgence en pharmacie a fonctionné dans le Finistère, plus particulièrement à Concarneau et à Quimper. Au départ, les pharmacies se sont interrogées sur les suites qu'elles devaient donner à ces appels : elles ne savaient pas qu'elles devaient contacter le 17. Mais les choses se mettent en place. Le procureur de la République a publié dans Le Télégramme du 1er avril dernier un article sur la manière dont les violenc...
Je vous remercie pour le travail de la délégation, qui se poursuit malgré des conditions de travail compliquées. Je voudrais évoquer les appels d'urgence passés dans les pharmacies. Les choses se sont mises en place progressivement dans mon département. Selon les informations qui m'ont été communiquées par la gendarmerie de la Drôme, très impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, il ne semble pas y avoir encore de remontées du terrain. Je voudrais vous signaler une initiative qui, reprise par le ministère de l'intérieur, vient de la Drôme. Le colonel...
...n de l'IVG soulevée par Laurence Rossignol et beaucoup d'entre nous, le délai entre la première consultation et l'intervention elle-même est désormais, en Loire-Atlantique, de dix à quatorze jours - onze à quinze jours à Nantes -, contre une semaine avant le confinement. On se retrouve donc, dans ce contexte de crise, avec des délais légaux dépassés. En ce qui concerne l'opération Masque 19, les pharmaciens ont appris par la presse qu'ils allaient être mis à contribution avec le dépôt d'affichettes dans leurs officines. L'accueil est très favorable, mais les pharmaciens ont en quelque sorte été mis devant le fait accompli et ne savaient pas ce qu'ils devaient faire pour répondre à la demande d'une femme victime de violences. C'est donc la mairie de Nantes qui se charge de faire le tour des pharmac...
Je ne suis pas encore en mesure de vous communiquer des statistiques parisiennes sur les violences conjugales. Je partage la préoccupation déjà exprimée sur la façon de mieux faire connaître le dispositif mis en place dans les pharmacies. Je dois participer prochainement à une visioconférence avec mes interlocuteurs : j'en saurai donc davantage à ce moment et ne manquerai pas de vous faire part de ces informations.
...e que nous travaillons toutes et tous le mieux possible compte tenu des circonstances. Je ne dispose pas, à ce jour, d'informations complémentaires spécifiques à mon territoire par rapport à ce qui a déjà été dit. Je maintiens des contacts réguliers avec la préfecture de la Haute-Garonne et vous tiendrai informés des remontées de terrain dont je pourrais avoir connaissance par la suite. Dans les pharmacies, des affichettes ont été déposées à l'attention des victimes de violences : chacun participe à leur repérage et à leur accompagnement à son niveau. Je souhaiterais revenir sur les alertes dues au voisinage des victimes : je pense que les voisins sont dans leur rôle en appelant la police ou la gendarmerie. Ils ont compris qu'il ne s'agissait ni de délation ni de dénonciation, mais d'assistance à...
... La gendarmerie rappelle systématiquement les familles dans les jours qui suivent son intervention : c'est une méthode à encourager. De plus, la pratique qui s'est instaurée de manière systématique depuis plusieurs mois, consistant à exfiltrer l'homme violent et à maintenir au domicile la femme et les enfants, continue à fonctionner malgré les difficultés de la période actuelle. S'agissant des pharmacies, je n'ai pas reçu à ce stade d'informations précises, ce qui peut s'expliquer par le fait qu'en milieu rural, le réseau des officines est moins dense que dans d'autres territoires. Je vais contacter l'Ordre des pharmaciens afin de savoir si ce nouveau dispositif d'alerte fonctionne chez nous. Les dotations en masques sont dans le département un vrai sujet ! Nous gérons en quelque sorte la pénur...