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... nous présenter la situation des universités, qui est un peu pessimiste. Le contexte actuel est lié à l'augmentation importante du nombre d'étudiants. Cela pose la question des conditions d'entrée à l'université. Certains n'y ont peut-être pas leur place. Il existe aujourd'hui un vrai problème d'orientation, mais aussi de formation. C'est la raison pour laquelle je pense que la mise en place de prérequis est fondamentale. Il est vrai que la ministre a lancé une concertation qui doit normalement aboutir prochainement et permettre de supprimer le tirage au sort. De manière générale, j'ai l'impression que cette rentrée a été mal préparée. Ce n'est pas du fait de la ministre, mais certainement lié au changement du gouvernement. Notre système d'orientation se voulait très égalitaire, mais il n'était ...
...ofessionnelles diverses. En effet, la priorité de l'enseignement supérieur doit être l'insertion professionnelle des jeunes. Mais actuellement, l'échec est manifeste. Les difficultés d'insertion des jeunes diplômés dans le monde du travail sont particulièrement choquantes. Quelle solution pouvez-vous trouver pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes ? À mon avis, il faut instaurer des prérequis et des sélections à l'entrée la première année et certainement pas le tirage au sort. Il faut favoriser la réussite des étudiants et individualiser réellement leurs parcours. Enfin, une meilleure articulation entre le baccalauréat et l'université doit être organisée. Deuxièmement, beaucoup d'étudiants issus des bacs technologiques et des bacs professionnels se retrouvent en situation d'échec. L...
Nous partageons tous la volonté de mettre fin au système de double sélection que vous avez évoqué, par tirage au sort et par l'échec en licence qui est retentissant dans notre système éducatif. La plateforme APB a montré ses limites. Ce système a été créé en 2003. La population étudiante a beaucoup évolué depuis. Ce qui pose, évidemment, la question des prérequis et de l'orientation. L'orientation et l'information doivent-elles commencer dès le collège et si oui, être assurées par qui ? Au niveau du lycée, il faut pouvoir trouver des heures consacrées à l'orientation et avoir des professeurs formés. Je pense également que la question de l'orientation doit être intégrée dans les discussions sur la réforme du baccalauréat et qu'il convient de réfléchir au ...
...e la sélection, j'ai enseigné comme vous. La plupart des étudiants qui arrivent condamnés par avance dans nos filières le font parce que toutes les autres possibilités leur ont été interdites. Ce sont des choix par défaut. Et si demain, la porte de l'université se ferme aussi à eux, nous les retrouverons directement sur le marché du travail, sans formation. Je ne pense pas que la mise en place de prérequis serait une solution mettant fin à tous nos problèmes. En effet, les universitaires qui arrivent aujourd'hui en thèse se retrouvent sur un marché précarisé. La précarisation des docteurs est très forte. Même la sélection élitiste ne fonctionne pas. Dans le monde de la recherche, l'entrée dans le métier, que ce soit au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou à l'université, se fait d...
...que seulement 2 % des bacheliers professionnels réussissent leurs années de licence, lorsque l'on a plus de 60 % d'échecs en première année de licence, on ne peut pas s'estimer heureux. M. le Président, que pensez-vous de la mise en place d'une orientation qui se ferait de la sixième à la terminale, en remplacement d'une affectation aujourd'hui trop brutale ? Parallèlement, en ce qui concerne les prérequis, nous en avons proposé un certain nombre. Il faudrait donner aux étudiants le taux de réussite et le taux d'insertion dans chaque filière. Les universités peuvent-elles le faire ? Ma deuxième question porte sur la remise en cause du baccalauréat comme premier grade universitaire. Enfin, le patrimoine immobilier des universités doit-il devenir une compétence régionale ? Je me réfère à mon expé...
On parle de contrats de réussite, de prérequis. Nous sommes tous conscients de l'état des lieux de nos universités. Êtes-vous favorable aux prérequis sélectifs ? Ne serait-il pas plus intéressant de mettre en place des prérequis informatifs, incitatifs, de sorte à travailler sur le parcours des jeunes dès le secondaire et à développer un véritable accompagnement, sans sanctionner tout de suite les étudiants à partir de leurs compétences. En e...
... et inégalitaire qui soit, a concerné cette année 169 formations, contre seulement 78 l'année dernière. Tout n'est pas une question budgétaire. Je pense que l'orientation est scandaleusement faible. Je l'ai constaté en tant que président de région. En France, il vaut mieux, pour réussir ses études, être bien-né. On ne peut pas se contenter de cette situation. L'orientation est une notion-clé. Les prérequis sont un autre mot pour « sélection ». Ma question est la suivante : ces prérequis doivent-ils être, selon vous, adoptés dans un cadre national, ou dans un cadre local, université par université ? Enfin, les passerelles, qui sont pour moi des systèmes de deuxième chance, sont fondamentales. Ainsi, dans ma région, l'Université d'Angers a développé des passerelles extraordinaires pour les études d...