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...'équité vis-à-vis de nos étudiants. Le plus grand scandale reste celui de la première année, où 40 % des étudiants ont des difficultés. À ce jour déjà, de nombreux étudiants ont quitté les bancs de l'université. Cela pose un vrai problème car certains n'ont pas eu la chance de pouvoir être pris via le système d'APB et ne suivent actuellement aucune formation. Je sais que vous êtes opposés à cette sélection brutale et unilatérale à l'université mais le mot sélection ne doit pas être tabou. Certains parlent de prérequis, cela ne me gêne pas. Des filières doivent se développer avec des profils plus atypiques. Les membres du groupe Les Républicains ont toujours été favorables à une sélection juste pour l'accès à l'enseignement supérieur. La présidente a rappelé tout à l'heure les excellents travaux de ...
...verses. En effet, la priorité de l'enseignement supérieur doit être l'insertion professionnelle des jeunes. Mais actuellement, l'échec est manifeste. Les difficultés d'insertion des jeunes diplômés dans le monde du travail sont particulièrement choquantes. Quelle solution pouvez-vous trouver pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes ? À mon avis, il faut instaurer des prérequis et des sélections à l'entrée la première année et certainement pas le tirage au sort. Il faut favoriser la réussite des étudiants et individualiser réellement leurs parcours. Enfin, une meilleure articulation entre le baccalauréat et l'université doit être organisée. Deuxièmement, beaucoup d'étudiants issus des bacs technologiques et des bacs professionnels se retrouvent en situation d'échec. L'éloignement des ...
Nous partageons tous la volonté de mettre fin au système de double sélection que vous avez évoqué, par tirage au sort et par l'échec en licence qui est retentissant dans notre système éducatif. La plateforme APB a montré ses limites. Ce système a été créé en 2003. La population étudiante a beaucoup évolué depuis. Ce qui pose, évidemment, la question des prérequis et de l'orientation. L'orientation et l'information doivent-elles commencer dès le collège et si oui, être as...
...se d'âge. Aujourd'hui, alors que nous sommes tous conscients que l'avenir de notre pays est dans la connaissance, dans la science, ainsi que dans la construction d'un esprit critique et citoyen, il est bon d'entendre répéter que c'est aussi l'un des engagements de l'université française. S'il y a bien quelque chose que ne prend pas en compte le classement de Shanghai, c'est cela. À propos de la sélection, j'ai enseigné comme vous. La plupart des étudiants qui arrivent condamnés par avance dans nos filières le font parce que toutes les autres possibilités leur ont été interdites. Ce sont des choix par défaut. Et si demain, la porte de l'université se ferme aussi à eux, nous les retrouverons directement sur le marché du travail, sans formation. Je ne pense pas que la mise en place de prérequis sera...
Je veux revenir rapidement sur cette notion de sélection en posant trois questions : On a réglé en partie le problème de l'entrée en première année de master grâce à la loi issue de la proposition de notre ancien collègue Jean-Léonce Dupont. Nous y avions à l'époque inscrit un dispositif relatif au « droit à la poursuite d'études », pour lequel j'avais exprimé un certain nombre de craintes. Combien d'étudiants ont-ils demandé à bénéficier de ce disposi...
Manifestement, nous avons un débat sur le niveau de la dépense d'avenir qu'il faut consacrer à l'université et à la recherche. On peut débattre du niveau d'échec et de la sélection. Toutefois, il faut d'abord se mettre d'accord sur une chose. Le niveau de la dépense d'avenir pour l'université et la recherche est-il suffisant dans notre pays ? J'ai entendu dans ce que vous nous avez dit que, dans de nombreux domaines, des signaux d'alerte existent : la dépense par étudiant, l'augmentation du nombre d'étudiants, le problème de l'état du patrimoine universitaire. C'est d'abord...
Parce que l'échec en licence est important, faudrait-il plaider pour une sélection sans tabou ? Dans une France où les mots ont un sens, la sélection est un projet défendu en général par la droite, et l'orientation est un autre axe politique qui s'y oppose. D'où ma question : va-t'on se concentrer sur l'orientation ou sur une sélection qui est déjà très forte ? Je tiens à rappeler que ceux qui vont à l'université sont déjà issus de certaines classes sociales. Tout le système ...
À défaut d'avoir réussi l'adéquation dans l'orientation entre les compétences, le désir et le parcours et la réussite professionnels, on constate ces dernières années, une sélection sociale. Ainsi, en médecine, les préparations payantes se sont multipliées ; elles sont devenues des passages quasi-imposés pour la réussite au concours. Cela n'était pas le cas il y a vingt ans. Cela permettait d'avoir une représentation sociale diversifiée dans les promotions de médecine. De manière plus générale, dans certains métiers et pour certaines filières, ce sont des écoles privées, pay...