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C’est de l’affichage ! Puisque nous en sommes à faire de l’affichage, je vais moi aussi m’y prêter : arrêtons d’emmerder les pêcheurs !
L’avenir des fonds marins est donc un véritable sujet de préoccupation. La pêche au chalut n’est plus admissible, car, nous le savons tous, elle détruit tout sur son passage : il ne s’agit pas seulement de pêche, mais de destruction des fonds marins. Une fois que l’on a acté ce problème, il faut aussi tenir compte du fait que rien n’avancera sans les pêcheurs. Nous avons évoqué ce sujet et nous l’avons fait progresser en proposant, les uns et les autres, des amendements. Mais une négociation est aujourd’hui en cours, et je suis favorable, pour ma part, à ce qu’on la laisse aller à son terme.
Mme Évelyne Didier. C’est en effet avec les pêcheurs que nous parviendrons le mieux à résoudre ce problème.
...ents précédents. En effet, sur plusieurs textes, vous et vos amis vous étiez systématiquement prononcés contre ce que vous appelez la pêche en eaux profondes. Or la pêche en eaux profondes, ce n’est pas une définition. Il fallait bien trouver les bons termes et définir une profondeur ! La négociation en cours à Bruxelles a donc été anticipée, vous l’avez dit vous-même, par un grand nombre de nos pêcheurs. Votre prise de position, mon cher collègue, m’inquiète moi aussi. Je partage nombre des idées d’Évelyne Didier, mais, en l’occurrence, je ne suis pas d’accord avec elle. Ce qui est en jeu ici, c’est non pas tant l’interdiction du chalutage profond que l’interdiction de la pêche au chalut tout court ! Lorsque vous proposez, mon cher collègue, d’anticiper la décision européenne en souhaitant ...
Être écologiste, c’est considérer que la surpêche va tuer la pêche, et qu’il n’y aura plus de pêcheurs quand il n’y aura plus de poissons !
Vous dites qu’il faut laisser faire les pêcheurs, comme on dit qu’il faut laisser faire les agriculteurs, les pollueurs… Mais la planète en meurt ! À chaque fois, il faut laisser faire ! Or se posent des problèmes climatiques, de pollution, de surpêche, et c’est toute une économie qui va disparaître parce qu’il n’y aura plus de ressource. Être écologiste, c’est anticiper, en considérant qu’il n’y aura des pêcheurs à l’avenir que si l’on régu...
...ons quant au champ d’application, soit en revenant sur des transpositions, qui nous pénalisent, du droit européen, auquel il nous est permis de déroger en vertu de la reconnaissance des spécificités des RUP. En effet, trois députés européens en déplacement il y a quelques mois à La Réunion ont pu mesurer sur place les spécificités de nos territoires et les difficultés qu’elles impliquent pour nos pêcheurs. J’espère donc, monsieur le secrétaire d'État, que vous prêterez une attention particulière à nos territoires, grâce auxquels la France peut s’enorgueillir d’être la seconde puissance maritime du monde, avec une présence géographique sur l’ensemble des océans. Le soutien du Gouvernement et, bien sûr, de notre rapporteur à nos amendements témoignera de leur volonté de valoriser cet atout géostr...
...uropéenne, puisqu’elle est même, pour partie, une compétence exclusive de l’Union. Cependant, cette réglementation, conçue pour l’ensemble des zones de pêche de l’Union européenne, est inadaptée aux régions ultrapériphériques, nos territoires d’outre-mer se caractérisant par leur insularité et leurs conditions climatiques et économiques particulières. Plusieurs dispositifs, pénalisants pour nos pêcheurs ultramarins, démontrent clairement que l’articulation entre la réglementation et la réalité de leur métier est difficile et, parfois, contradictoire. Je pense, par exemple, à l’inadaptabilité entre la législation nationale sur la durée du travail et la législation européenne sur les temps de marée, c’est-à-dire de pêche en mer. La réglementation dans les DOM est rendue plus complexe encore par ...
Cet amendement prévoit la remise d’un nouveau rapport du Gouvernement au Parlement, cette fois sur les adaptations de la pêche et de l’aquaculture au contexte de l’outre-mer. Un autre rapport est demandé sur les conditions de travail et de sécurité des pêcheurs. Ce sujet est important. Toutefois, il convient de ne pas multiplier les demandes de rapport au Parlement, raison pour laquelle la commission sollicite le retrait de cet amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.
...t illusoire. Les conséquences d’une telle activité sur l’environnement et les espèces sont toujours importantes : bruit, changement des courants marins, destruction de l’habitat, pollution, etc. L’exemple du projet d’extraction de sable coquillier, en baie de Lannion, est particulièrement parlant. Ce projet est combattu par tous les acteurs locaux : élus, associations de protection de la nature, pêcheurs, professionnels du tourisme, citoyens… Il s’agit en effet d’extraire d’une dune sous-marine, située à la pointe de Lannion, c’est-à-dire à moins d’un kilomètre de deux zones Natura 2000, 400 000 mètres cubes de sable coquillier par an sur une période de vingt ans. À quoi bon prétendre protéger les espaces naturels si l’on autorise, dans le même temps, ce type d’activité ?