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Un rapport publié en février indique que le centre de stockage des déchets nucléaires à très faible activité (TFA), le Cires, est arrivé à saturation. Quelle solution prévoyez-vous pour de nouveaux stockages ? Le financement de l'IRSN est assuré à 60 % par l'État, à 20 % par les opérateurs et à 15 % par d'autres financements. À quoi correspondent ces autres financements ? Le fait que l'État finance l'Institut à 60 % menace-t-il son indépendance ? Mmes Royal et Cosse sont en désaccord sur la date de fermeture de la centrale de Fessenheim : l'une la place à échéance 2018, l'autre dès 2016. Quelles règles s'appliquent selon vous ...
Comment fonctionne l'IRSN par rapport à l'ASN ? Dans quelle mesure les deux organismes sont-ils complémentaires ? Cinq ans après Fukushima, la France a-t-elle achevé d'élaborer son programme post-accidentel ? La presse semble dire le contraire. La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, a mentionné une prolongation de dix ans des réacteurs nucléaires. Quel est votre point de vue ? Avec Louis Nègre, nous travaillons depuis...
Alors que la société souhaite toujours plus d'informations, les dotations de l'État à l'IRSN ont diminué pendant trois ans pour se stabiliser cette année. En revanche, la contribution prélevée sur les installations nucléaires de base est en augmentation. Est-ce suffisant ? J'ai cru comprendre que certains projets avaient été retardés ou reportés. Envisagez-vous une révision du dispositif de financement, et notamment du prélèvement effectué sur les entreprises de base ?
La radiothérapie se développe de plus en plus. Quelles relations entretenez-vous avec les autorités de santé ? A Fukushima, l'IRSN a joué la transparence, en étant parmi les premiers à dénoncer la fuite dans une cuve. En revanche, à Tchernobyl, on oscillait entre le secret et le mensonge médical. On a assisté à une montée en flèche des pathologies thyroïdiennes avec une omerta des autorités sanitaires. Quelles relations avez-vous avec la Haute autorité de santé ?
Les Japonais estiment à 450 milliards d'euros le coût de la catastrophe de Fukushima. L'IRSN mènera-t-il des travaux sur la sécurité du système économique ? La société française ne survivrait pas à une catastrophe nucléaire d'un tel coût. Vous aurez, avec l'ASN, un rôle décisif dans le choix des réacteurs qui seront conservés. Ségolène Royal n'a jamais dit que la totalité des réacteurs seraient prolongés : certains seront arrêtés. Dans quelle mesure l'IRSN participera-t-il à ce choix ?...
...parfois un peu vite. D'où l'importance de bien informer les élus. Je crains qu'en cas d'accident nucléaire, les décideurs n'appliquent un principe de secret maximal. Comment ajuster l'information sans semer la panique ? Où en est-on à Flamanville ? Les problèmes d'étanchéité ont-ils été résolus ? Pourquoi n'ont-ils pas été découverts avant ? Y a-t-il lieu de modifier le contrôle de l'ASN et de l'IRSN pour qu'il intervienne plus en amont ?
Il est inquiétant que le futur directeur général de l'IRSN ne connaisse pas ces chiffres !