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Les banques de détail n'ont-elles pas créé leur propre concurrence en ayant de plus en plus recours à des centres d'appel téléphonique ou à des moyens Internet, recherchés par les clients ? N'ont-elles pas accéléré le mouvement vers la banque digitale et fait en sorte que beaucoup de clients n'ont aujourd'hui plus beaucoup d'intérêt à aller dans une banque de guichet, où ils ont la plus grande difficulté à avoir un accès physique à une personne ? Deuxièmement - je m'adresse aux acteurs bancaires - quels sont aujourd'hui, selon vous, vos principaux concurrents ? S'agit-il de banq...
...'assister à des fermetures d'agences. C'est étonnant ! La profitabilité du réseau n'est pas en baisse en raison de l'accroissement des coûts de fonctionnement des agences, mais en raison de la situation des taux et des contraintes prudentielles : cela peut évoluer. Le vrai problème - et j'ai l'impression qu'on n'ose pas le dire, mais il faut en tenir compte et s'y adapter - vient du fait que les clients n'iront effectivement plus dans les agences bancaires. Qui a envie d'aller passer une heure, un samedi après-midi, dans une agence bancaire ? Personne ! On n'ira bientôt plus que pour signer les prêts, et quand la signature électronique sera généralisée, on n'ira plus du tout. Il faut avoir le courage de regarder les choses en face : le monde est en train de changer, et il va falloir que les ban...
Je suis heureux que les banques prospèrent et enregistrent des bénéfices importants, mais je pense que Bâle 3 a bon dos ! Les banques sont obligées de communiquer chaque année à leurs clients le détail de leurs frais financiers. Or, en France, il existe un principe selon lequel on ne doit pas dépasser le taux d'usure, et les frais financiers qui sont parfois prélevés sur de toutes petites opérations dépassent largement celui-ci, qui est d'environ 3 % pour un prêt classique, mais qui monte jusqu'à 19,99 % pour un découvert ! J'aimerais donc savoir quel est le taux de l'usure en France...
...ésultat de la Société générale tel qu'il a été publié dans la presse, je n'ai pas l'impression qu'il est si mauvais ! Je n'ai pas l'impression d'une chute catastrophique qui empêche de conserver un maillage suffisant pour l'ensemble de la population. J'émets donc des réserves sur la démarche telle qu'elle est abordée aujourd'hui, qui tient très fortement compte des marges, mais insuffisamment des clients et de la façon de répondre à leurs attentes. Je le dis parce qu'il s'agit d'un ressenti très fort. Vous avez parlé de renégociation des crédits, en laissant supposer que ceux-ci pèsent lourdement sur les résultats de la banque. Cependant, les conditions de refinancement sont elles aussi meilleures qu'auparavant. J'aimerais que vous m'expliquiez cet aspect des choses. Enfin, le secteur bancaire...
On a bien compris que l'évolution risquait d'être terrible au plan territorial, en particulier pour les zones rurales. J'aimerais demander à Sébastien Declercq s'il a le sentiment que plus aucun client n'aura à fréquenter les agences bancaires, et si l'évolution ne sera pas trop rapide. Des opérateurs comme Amazon - chez qui nous nous sommes rendus récemment - qui proposent plus de 200 millions de références, ne risquent-ils pas d'investir le secteur bancaire pour récupérer l'ensemble des gros opérateurs internationaux et mettre ainsi la main sur le réseau bancaire ? Je souhaite également dem...
Sébastien Declercq a évoqué le fait que les banques françaises sont traditionnellement des banques généralistes. Ne va-t-on pas finalement vers une plus grande spécialisation des banques, certaines personnes ayant déjà plusieurs banques ? Ceci vient-il du fait que l'on n'est pas assuré de récupérer ses fonds au-delà de 100 000 euros, ou du fait que certaines banques spécialisées attirent une clientèle particulière ? Deuxièmement, s'agissant de la numérisation, comment va-t-on traiter les populations les plus défavorisées, les contacts avec le conseiller étant dématérialisés ? Beaucoup de banques traditionnelles offrent encore des possibilités de contacts humains : il existe des règles, mais on connaît les clients, on s'adapte, on tolère. Les applications numériques peuvent-elles reproduire...
J'ai entendu que l'on envisageait de fermer physiquement des agences. Je suis inquiet, car je suis élu d'un département rural, le Lot, où beaucoup de personnes âgées sont très réticentes à Internet. On risque de laisser des clients captifs sur le bord de la route ! Je suis donc favorable au fait de maintenir ces agences le plus possible, au nom du combat pour un service public bancaire. En second lieu, les distributeurs automatiques de billets, que l'on appelle en occitan des « tiranous » - on « tire à nous » les billets - sont très importants pour le commerce local. En effet, dans une cité touristique comme la mienne, le...