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...ourcentage maximum d'effort et les durées d'emprunt. Craignez-vous une surchauffe ou plus de sinistralité ? Le système français de crédits hypothécaires à taux fixe et non titrisés n'est-il pas une garantie suffisante ? Une directive européenne qui oblige les citoyens à justifier leur identité, leur domicile etc. coûte cher aux banques et rebute les Français. La Banque de France ou la Fédération bancaire française pourraient créer un coffre-fort sécurisé où les banques pourraient s'assurer que les exigences réglementaires sont remplies. Pourquoi demander à chaque fois vingt photocopies, à l'heure du développement durable ? Nous pourrions avoir un service moins exigeant pour les particuliers et avec un coût administratif moindre.
Une récente étude de McKinsey affirme qu'une banque sur trois devrait disparaître. En 2017-2018, 70 000 postes ont été supprimés, et 50 000 devraient l'être cette année dans le secteur bancaire. Une telle évolution est-elle prévisible en France ? La loi Pacte voulait réorienter l'assurance-vie vers l'épargne active, mais 80 % des encours sont sur des fonds en euros à capital garanti. Observe-t-on une évolution vers une épargne plus active au bénéfice des entreprises ? Avez-vous des informations sur l'émancipation d'Arkéa du Crédit Mutuel ?
Les superviseurs ont appelé à la consolidation du secteur bancaire européen. Longtemps, les acteurs bancaires ont été prudents. Le directeur général de la Société Générale s'est montré, lors d'un entretien au Financial Times, particulièrement volontaire et optimiste. Cette consolidation va-t-elle s'appliquer ? J'ai une préoccupation qui n'est pas résolue, la présence des DAB et leur meilleure répartition sur le territoire. La Banque de France voulait que les ba...
Vous avez évoqué les dérives bancaires sur les prêts immobiliers. Des bulles immobilières sont-elles avérées ? Cela fait peu de doute à Paris, mais la question se pose actuellement dans les métropoles de province. Les taux bas ne sont pas perdus pour tout le monde, car ils se répercutent dans les prix de l'immobilier, mais au détriment des ménages. La réflexion sur l'Union bancaire avait bien démarré, mais elle s'est arrêtée. Les pe...
...Échos - ce n'est pas l'Humanité ! - titrait : « Les salaires, un levier oublié pour ranimer vraiment l'inflation. » Cette question centrale règlerait le problème des cotisations et améliorerait le sort de nos concitoyens. Les salaires pourraient-ils être une réponse économique ? La semaine dernière, 96 députés LaREM et Les Républicains ont adopté une résolution appelant à alléger les régulations bancaires. Vous nous mettiez en garde contre la tentation de l'oubli, dix ans après la crise financière de 2008. Est-il temps de déréguler et de baisser la garde, ou faut-il au contraire davantage réguler ?
L'extraterritorialité des lois américaines pose un gros problème à un certain nombre d'entreprises européennes, voire même à des organismes bancaires. Il en va de notre souveraineté économique. Les réponses apportées jusqu'à présent ont été insuffisantes, qu'il s'agisse du règlement de blocage du 22 novembre 1996, qui neutralise les effets des sanctions américaines uniquement au sein du marché unique, ou d'INSTEX (instrument de soutien aux transactions commerciales), le véhicule spécial d'investissement mis en place en janvier 2019 pour assur...
...jeur de préoccupations. Le mécanisme européen de stabilité peut fonctionner pour un pays comme la Grèce. Mais est-il suffisamment résistant pour un pays comme l'Italie ? L'ampleur du risque n'est pas la même. Ma première question porte de manière générale sur les risques et les créances douteuses. En décembre dernier, le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord sur le « paquet bancaire », ces mesures législatives permettant un traitement harmonisé des risques au niveau européen. On peut s'en réjouir ; toutefois, il reste des créances douteuses dans le bilan des banques européennes et qui représentent 3,4 % de leur encours total de crédit, soit 820 milliards d'euros, répartis de façon très hétérogène selon les États membres - 45 % des prêts en Grèce, 11,7 % au Portugal et 10 % e...
...sur la finance de l'ombre ou shadow banking. C'est un phénomène en essor, notamment pour les financements à risque. Une étude récente du think tank « BSI economics » chiffrait le shadow banking à risque systémique à 45 trillions de dollars fin 2016, soit 13 % des actifs financiers des 29 pays concernés par l'étude. Je précise que ce panel de pays représente 80 % du PIB mondial. Ce financement non bancaire a apporté une réponse aux besoins de financement des entreprises, à la suite du durcissement des règles en matière bancaire par les accords de « Bâle III ». Au printemps dernier, vous aviez indiqué qu'il s'agissait d'une réponse positive pour le financement des entreprises. Vous aviez également apporté trois priorités pour la finance de l'ombre : mieux connaître le système, approfondir les interc...
...rises et des fonds propres. Certaines entreprises vous semblent-elles poser problème, notamment des opérateurs publics tels que la SNCF ou EDF ? S'agissant des fonds propres, les difficultés sont d'ordre macroéconomique, mais aussi microéconomique : comment mieux mobiliser l'épargne locale pour soutenir les petites entreprises ? Où en sont précisément les négociations sur l'achèvement de l'union bancaire ? Le dossier du Crédit Mutuel nous préoccupe en Bretagne, une réunion du conseil d'administration du groupe Arkéa étant prévue aujourd'hui pour décider d'une éventuelle autonomie. Qu'en pensez-vous ? Le groupe Arkéa est une banque solide, bien implantée sur le territoire et ayant su se moderniser. Sa démarche mérite d'être examinée avec bienveillance. Pouvez-vous évoquer la question des binatio...
...une inflation par les coûts, et une reprise forte des taux d'intérêt serait peu vraisemblable. Il faut effectivement renforcer les fonds propres. Selon de nombreux banquiers et assureurs, entre la directive Solvabilité II et l'accord de Bâle, l'encadrement des investissements en fonds propres est dissuasif. En tant que Gouverneur de la Banque de France, vous êtes un peu le père moral du secteur bancaire français. Nous n'avons plus de décideurs en province, y compris dans les métropoles régionales, lorsque nous voulons un avis sur une prise de participation dans une PME souhaitant devenir une entreprise de taille intermédiaire (ETI). Le verdissement est lié à une décision politique qui n'est pas mondialement partagée, or l'énergie est une activité mondiale. Je m'interroge sur l'adossement d'une ...
De plus en plus de voix dénoncent les liens entre le franc CFA et l'euro, et la dépendance des banques centrales africaines aux autorités bancaires françaises. Les banques centrales doivent déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public, soit 14 milliards d'euros en 2014. La Banque de France est présente dans les organismes de gestion. Le franc CFA est fabriqué en France, à Clermont-Ferrand. Que pensez-vous de cette contestation du franc CFA ? Pourquoi avoir des instituts d'émission d'Outre-Mer (IEOM) dans les département...
Les nouvelles règles de solvabilité auront-elles des conséquences sur la relation entre le système bancaire et les collectivités territoriales ? Toutes les collectivités sont en situation d'emprunter. L'opération donnant à Siemens les actifs du groupe Alstom est-elle juste et pertinente ? L'approuvez-vous ? De nombreuses personnes demandent la suspension de ce mouvement. Le refinancement des crédits aux entreprises par la BCE se situe entre 0 et - 0,4 %. Êtes-vous favorable à un plan d'investissement...