Interventions sur "courses"

9 interventions trouvées.

Photo de Anne-Catherine LoisierAnne-Catherine Loisier, rapporteur :

...ilière, encore en devenir, et la capacité de rebond des acteurs de ce secteur. Il suffirait d’un petit coup de pouce financier, somme toute limité, pour inverser les dégradations en cours. En témoignent les performances de nos cavaliers lors des derniers jeux Olympiques, la résilience que j’ai évoquée et dont font preuve les professionnels sur le terrain, le prestige de notre équitation et de nos courses, et les compétences internationalement reconnues de notre filière, que nous nous efforçons de mettre en évidence dans notre rapport. D’une part, notre modèle de financement de l’élevage par un prélèvement sur les paris hippiques s’avère le plus efficace d’Europe. Ainsi, nos courses, qui figurent parmi les plus prestigieuses au monde, servent également l’intérêt général et irriguent toute une éco...

Photo de Georges LabazéeGeorges Labazée :

...L’IFCE et l’État auraient tout intérêt à prendre en considération cette proposition. Certes, l’offre n’est pas tout à fait à la hauteur de leurs attentes. Mais plus on attendra, plus le site sera sinistré ! Au demeurant, derrière cette photographie hexagonale, d’autres questions interfèrent quant aux orientations à donner aux haras. Non seulement ces derniers sont chef de file d’étalons pour les courses hippiques, mais ils jouent un rôle pour la conservation des races, pour la formation des éleveurs, en lien par exemple avec des lycées agricoles, ainsi que pour la valorisation du patrimoine matériel et immatériel du cheval et de l’équitation. En février 2016, la Cour des comptes a formulé ses conclusions sur ce sujet, en rappelant que « l’ambition initiale de l’État, lorsqu’il a été décidé de c...

Photo de Jean-Claude LenoirJean-Claude Lenoir :

M. Jean-Claude Lenoir. Toutefois, à côté des courses et des écuries prestigieuses, il faut également tenir compte de tout un public de jeunes, qui n’attendent qu’une chose : pouvoir, dans des conditions financières satisfaisantes, continuer à pratiquer un très beau sport !

Photo de Michel Le ScouarnecMichel Le Scouarnec :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la filière équine est constituée d’activités très diversifiées, regroupées au sein de sous-filières dont les nombreux acteurs n’ont pas toujours des intérêts communs. Pourtant, ces différents secteurs présentent une certaine porosité : un cheval peut changer de sous-filière au cours de sa vie, entre les courses, l’équitation de club ou encore le trait. Jean-Claude Lenoir l’a rappelé : le cheval est, effectivement, le compagnon et l’ami de l’homme ! C’est pourquoi je souhaite dans un premier temps saluer le travail de Mme la rapporteur.

Photo de Michel Le ScouarnecMichel Le Scouarnec :

En effet, Anne-Catherine Loisier a su mettre en avant l’importance de la filière équine, le poids économique qu’elle représente pour nos territoires et l’excellence du modèle français, qui réside tant dans sa structure géographique que dans cette spécificité : l’organisation des courses hippiques finance le socle territorial de la filière. De même, comme le souligne très justement le rapport, la France a connu une volonté de démocratiser l’enseignement de l’équitation via la notion de « cheval partagé ». À ce titre, les centres équestres mettent à disposition de leur public des compétences, des installations et des équidés. Ainsi, le monopole étatique des jeux a permis,...

Photo de Michel Le ScouarnecMichel Le Scouarnec :

Toutefois, nous pensons comme de nombreux acteurs que le renforcement de la filière exige davantage qu’une baisse de la TVA. Il est nécessaire de garder un contrôle de l’État sur l’ensemble des paris et des jeux. Il est également indispensable de maintenir le caractère associatif de l’institution des courses et le mutualisme dans l’organisation des sociétés de courses. En outre, il serait judicieux de redéployer les missions de service public des haras en les renationalisant. Voilà un mot que l’on n’emploie plus beaucoup, en tout cas pas suffisamment !

Photo de Delphine BatailleDelphine Bataille :

...tribuant à l’aménagement de chemins et en favorisant la création d’emplois. Je vais donc poursuivre le tour de France. Après les Pyrénées, la Normandie et la Bretagne, nous voici dans le département du Nord, où la filière équine représente près de 300 établissements équestres, plus de 400 éleveurs, des dizaines de vétérinaires, de maréchaux-ferrants, d’entreprises, mais également une société des courses. Le cheval fait aussi partie de notre patrimoine. La région Nord-Pas-de-Calais élève deux races locales de chevaux de trait, le boulonnais et le trait du Nord, sur les dix que compte la France. Ces chevaux de trait constituent, dans certains espaces, le dernier rempart à la friche. Ce secteur est donc, dans cette région comme sur tout le territoire national, porteur d’enjeux économiques, sociaux...

Photo de Jean Pierre VogelJean Pierre Vogel :

...rançais issus de nos élevages au rayonnement international. Par ailleurs, l’association de la filière avec les paris hippiques a permis de bâtir un modèle solide et autonome qui a, au fil du temps, mieux résisté à la crise que ses équivalents chez nos voisins européens. En effet, les paris hippiques, qui constituent une manne financière importante pour l’État, ont permis de financer le monde des courses sans qu’il dépende des aides publiques. Malheureusement, différentes évolutions réglementaires et fiscales récentes ont fragilisé ce modèle. Plus que jamais, le monde du cheval a besoin du soutien des gouvernants pour survivre. À cet égard, monsieur le ministre, trois éléments méritent notre attention toute particulière et demandent que l’on agisse de concert avec l’Europe, efficacement et rapid...

Photo de Ladislas PoniatowskiLadislas Poniatowski :

...it, nous nous dirigions alors vers une expansion de la filière qui nous permettait d’envisager l’achèvement de la démocratisation de cette activité. L’INRA et l’IFCE évoquaient sans retenue un scénario de croissance dénommé : Tous à cheval, le cheval dans le marché des loisirs, porté par une grande diversité d’entreprise s. Dans ce scénario, une forte segmentation entre loisirs, sports et courses était envisagée, au même titre que de fortes importations, auxquelles devait succéder un approvisionnement national. Pourtant, la filière équestre a connu un arrêt brutal. Elle n’a pas pleinement saisi les formidables opportunités qui s’offraient à elle avec le développement de l’écotourisme, la montée en puissance des enjeux environnementaux et la pression sur les ressources, ou encore avec le...