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...ue (ADIE). De nouveaux acteurs développent également un accompagnement. Ainsi, Bpifrance propose depuis deux ans une offre d'accompagnement aux entreprises qu'elle finance en fonds propres ou qu'elle garantit, offre qui porte notamment sur les start-ups ou sur la croissance des TPE et des ETI. Il faut mentionner, enfin, le réseau d'accompagnement à l'international, qui fait intervenir notamment Business France, les chambres de commerce françaises à l'étranger ainsi que d'autres acteurs. Le paysage de l'accompagnement des entreprises s'avère donc particulièrement riche ; les entreprises peuvent en principe y trouver un appui dans leurs démarches quotidiennes et dans leurs stratégies de croissance. Nous devons néanmoins être vigilants sur deux points. D'une part, les entreprises doivent être ple...
Je souhaite cette année faire un point sur les crédits consacrés au financement des actions d'accompagnement des entreprises à l'export que met en oeuvre Business France. Il aurait été bon que ces questions soient abordées dans l'hémicycle. Comme vous le savez, Business France résulte de la fusion, décidée en février 2014, entre Ubifrance, l'opérateur de l'État jusqu'alors en charge de l'accompagnement des entreprises à l'export, et l'Agence française pour les investissements internationaux (l'AFII), dont la fonction était d'attirer les investisseurs sur...
Je fais miennes les recommandations de notre rapporteur. J'ai eu l'honneur de représenter le Sénat au conseil d'administration de Business France. Jusqu'à présent, les régions, les départements, les chambres d'agriculture et les chambres de commerce promouvaient l'exportation, mais en ordre dispersé. Les actions devraient être mutualisées, sous le patronage de Business France. Si les grandes entreprises n'ont pas besoin de Business France pour exporter, ce n'est pas le cas pour nos PME : les VIE pourraient grandement les y aider. ...
La création de Business France répond à un besoin de mutualisation et de meilleure détection des entreprises potentiellement exportatrices. N'oublions cependant pas que la loi NOTRe a donné la compétence économique aux régions. Leurs présidents s'en sont pleinement saisis et ils se sont transformés en ambassadeurs. Ainsi, le président de la région Normandie s'est rendu en Iran et en Israël, à la demande des entreprises...
L'attractivité de notre pays tient à plusieurs facteurs structurels : une main d'oeuvre de grande qualité, le crédit impôt-recherche, des infrastructures publiques développées, une fiscalité avantageuse. Mais il faut accompagner aussi ces atouts par un travail sur mesure afin de coller au plus près des projets d'implantation des entreprises étrangères. C'est le rôle de Business France. Nous devons promouvoir les atouts de notre pays. La question de l'attractivité est essentielle.
Exactement ! À chaque investisseur doit correspondre une campagne de promotion sur mesure. La coordination entre les acteurs s'est grandement améliorée, monsieur César, et la création de Business France a renforcé les dispositifs puisque des stratégies d'exportation, mais aussi de financement et de garantie sont proposées aux entreprises. Je veux aussi rendre hommage à la qualité du personnel de BPI France, recruté parmi les meilleurs, et qui propose un accompagnement personnalisé : cela fait toute la différence. Désormais, il faut intégrer davantage les CCI et les régions. Aujourd'hui,...